L'Union nationale des personnels de la santé publique (UNPSP), affiliée au Syndicat national autonome des personnel de l'administration publique (Snapap), a décidé « de reporter le mouvement de protestation à une date ultérieure », du moment que le délai proposé lors de la réunion avec les représentants du ministère de la Santé, ne prendra fin qu'à partir du 3 décembre. Dans un communiqué rendu public, l'UNPSP, qui regroupe les médecins et infirmiers, appelle ses membres à être vigilants pour le mouvement de grève « qui se prononcera ultérieurement si notre plate-forme de revendications se sera pas satisfaite ». Cette temporisation dans la position de l'Union nationale des personnels de la santé publique s'inscrit dans l'espoir de voir ses revendications satisfaites par les responsables concernés. Pour son président, Salah Lassami, la décision est bien d'ajourner l'action de protestation puisque initialement, « nous avons retenu la journée du 1er décembre pour entamer un mouvement de débrayage ». Or, la forclusion du délai accordé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière lors de la réunion du 24 du mois courant est prévue pour le 3 du mois prochain. « Nous devons respecter le délai et ne pas enclencher un mouvement de grève avant la date arrêtée», précise M. Lassami. Sur un autre plan, il a indiqué avoir eu des promesses des responsables concernés quant à la satisfaction des revendications exprimées par le personnel de la santé publique. Pour rappel, le régime indemnitaire et le statut particulier sont considérés comme les points principaux figurant dans la plate-forme de revendications.