Photo : Makine F. La concertation engagée avec les directeurs de l'Education, les syndicats ainsi que la Fédération nationale des associations des parents d'élèves a abouti à un large consensus sur les principes et les modalités de rattrapage des cours non enseignés durant la période de la grève des enseignants. Dans un communiqué rendu public, le ministère de l'Education affirme, qu'à l'issue des différents débats, l'ensemble des partenaires s'est favorablement prononcé sur la nécessité impérieuse de rattraper les cours perdus durant le débrayage qui a duré trois semaines, sans précipitation ni surcharge et avec le strict respect du rythme pédagogique normal. Autrement dit, un rythme permettant à un élève moyen d'assimiler convenablement les cours. Comme déjà convenu, les cours de rattrapage des classes de terminale ne seront dispensés ni les samedi, ni les mardi après-midi, ni pendant les vacances d'hiver et du printemps. Mais à titre exceptionnel, les quatre premiers jours des grandes vacances d'hiver, à savoir les dimanche 20, lundi 21, mardi 22 et mercredi 23 décembre, seront consacrés aux compositions du premier trimestre. En outre, les «petites» vacances scolaires d'hiver et du printemps programmées les 14 et 15 février 2010 et 02 et 03 mai de la même année seront également réservées au rattrapage des cours. Enfin, ajoute le même communiqué, sachant qu'un gain de temps d'enseignement de près d'une semaine a été obtenu par le report des compositions initialement programmées du 29 novembre au 03 décembre, le reste des séances qui n'auront pas été encore enseignées, seront rattrapées, au 25 mai 2010, date correspondant à la fin des cours pour les classes de troisième année secondaire. S'agissant des autres années, explique le même document, «en dehors des classes de terminale, touchées par la grève, les modalités de rattrapage des cours perdus obéiront aux principes appliqués aux classes 3AS avec, en cas de besoin et après concertation entre les représentants des parents d'élèves, des délégués d'élèves et des enseignants ainsi que les chefs d'établissements, la possibilité de recourir à la journée du samedi». En outre, la commission nationale de suivi des programmes, élargie aux syndicats et la Fédération nationale des parents d'élèves, procédera au suivi «du déroulement des programmes, dont le seuil, fixé au 25 mai prochain, servira de référent à l'élaboration des sujets du baccalauréat, qui ne porteront que sur les cours réellement dispensés». Enfin, le ministère de l'Education tient à veiller «à la stricte application de ces mesures, dont la finalité est à la fois la défense de l'intérêt des élèves et la préservation de la crédibilité de l'examen du baccalauréat».