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Le casse-tête du rattrapage
Publié dans El Watan le 30 - 11 - 2009

A la recherche du temps perdu. » Ce n'est pas du Proust mais du Benbouzid. La grève dans le secteur de l'éducation a pris (partiellement) fin hier, reste désormais à rattraper trois semaines de cours séchés depuis le 8 novembre dernier.
La mission paraît ardue aussi bien pour les enseignants qui doivent sacrifier des heures de repos, voire leurs congés trimestriels, que pour des millions d'élèves qui doivent désormais compter sur des plannings de rattrapage qui viendront se greffer à des programmes pédagogiques déjà surchargés. Les trois semaines de grève ne doivent pas laisser un impact négatif sur les élèves, pas d'impact « irrémédiable », estime le pédagogue Ahmed Tessa. « En réalité, ce ne sont que 12 jours d'arrêt effectif des cours. Il n'y a donc pas feu en la demeure. Le retard est rattrapable et le dispositif de rattrapage est facile à mettre en place », dit-il. « La bonne volonté existe de part et d'autre et la nouvelle organisation de l'année scolaire offre une plage horaire largement suffisante pour que les enseignants puissent terminer à temps les programmes », ajoute-t-il. Des mesures « techniques » doivent être prises prochainement pour pallier les retards pédagogiques. Le calendrier de rattrapage, souligne le pédagogue, sera élaboré en concertation avec les parties concernées, les élèves y compris, après qu'un état des lieux des retards enregistrés ait été fait. Lequel calendrier doit, selon A. Tessa, aller dans « l'intérêt de l'élève (et) lui éviter une surcharge des programmes ».
Même son de cloche au niveau de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves (FNAPE). « Impliquée » dans l'organisation des plannings de rattrapage pédagogiques, la fédération en question, par la voix de son président, Hadj Bachir Delalou, tient à rassurer : « Le spectre de l'année blanche est loin derrière nous (…). Trois semaines c'est assez long, néanmoins lorsque nous prenons le problème sous son aspect pédagogique, je dis que c'est récupérable. » La FNPE est conviée, le 7 décembre, à une rencontre avec le ministre de l'Education afin de discuter des modalités de rattrapage pédagogique. La hantise de la surcharge pédagogique D'autres rencontres sont également prévues dans l'agenda du ministère de l'Education. Les représentants des syndicats, les directeurs de l'éducation, les associations de parents d'élèves seront reçus, d'après M. Delalou, avant cette date pour aborder les même questions. Des solutions existent, à ses dires, sans pour autant que celles-ci comportent un quelconque risque de surcharge. « Nous pouvons exploiter les mardis après-midi, les samedis, les 15 jours de congé d'hiver, les deux semaines de vacances de février, etc. A nous de nous organiser. Il y va de l'intérêt des élèves. Surtout ceux qui passeront cette année le bac, le Bem ou les examens de passage de la 5e année primaire à la 1re année moyenne. Si on n'avait pas eu cet imprévu (la grève, ndlr) la totalité des établissements entameraient aujourd'hui les compositions, dont les dates ont été arrêtées en début de l'année scolaire. » La surcharge ? Elle n'a pas lieu d'être, considère-t-il. « Grâce à la nouvelle organisation de l'année scolaire et son étalement de 25 à 35 semaines, nous avons la possibilité de récupérer les cours perdus avant juin. J'en suis convaincu, car la bonne volonté existe et le ministère implique désormais tous les partenaires sociaux… » L'optimisme ainsi affiché n'est cependant pas partagé par tous les parents d'élèves et surtout les élèves eux-mêmes. « Il est impossible de rattraper tous ces cours séchés. Les 4 semaines de grève ne seront rattrapées qu'au détriment de la santé et du bien-être des élèves », affirme un parent d'élèves. Ses deux filles, élèves à l'école primaire Boudoua Tahar, dans le vieux Belouizdad, il les a placées, les jours de grève, dans le centre culturel du quartier où on dispensait des cours de langues. Rien que pour les établissements primaires, plus de 100 heures de cours doivent être récupérées d'ici la fin de l'année. « Habituellement, les mardis après-midi servent à programmer des cours de rattrapage pour les élèves en difficulté. Le réaménagement décidé avec l'inspecteur d'académie fera de ces élèves leurs premières victimes. »


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