Comme mesures de prévention, les responsables des centres de santé, cliniques et hôpitaux ont reçu des instructions afin de lancer une opération de désinfection aussitôt qu'un cas présentant des symptômes d'infection par la grippe A/H1N1est confirmé à leur niveau. Une précaution à prendre pour éviter toute prolifération du virus, l'aggravation des symptômes et le développement des infections secondaires. La note du département de Barkat recommande dans ce cadre d'arrêter les admissions des patients jusqu'à la stérilisation totale des services touchés. Le personnel médical ainsi que les malades hospitalisés sont immédiatement placés sous traitement prophylactique. C'est ce qui s'est passé d'ailleurs à l'hôpital de Belfort. Après confirmation de deux cas de grippe A/H1N1, la clinique s'est vu contrainte de fermer ses portes durant deux jours refusant toute admission de patients. Selon le chargé de communication du ministère de la Santé, M. Slim Blekacem, durant cette période la direction de la clinique a opéré une action de désinfection des services infectés et de prise en charge des malades hospitalisés. Une fois fait, celle-ci a ré-ouvert ses portes. Actuellement, la situation est rentrée dans l'ordre et les soins se font le plus normalement du monde, affirme-t-il. «Il n'y a pas lieu de s'alarmer ou de s'inquiéter», souligne notre interlocuteur rassurant que depuis l'apparition du virus, une batterie de mesures de prévention a été mise en place et des consultations ciblées ont été effectuées. Pour les femmes enceintes, catégorie la plus vulnérable, des services spéciaux de prévention et de dépistage précoce ont été mis à leur disposition à travers tout le territoire national. «Toute femme enceinte qui suspecte avoir les symptômes de la grippe A/H1N1 pourra se déplacer au niveau de ces services pour consultation. En cas de confirmation, elle sera orientée vers les services de référence pour soins». En tout, une cinquantaine de femmes enceintes dont l'infection a été confirmée à travers tout le territoire national a été enregistrée, selon notre interlocuteur. «Elles ont toutes été placées au niveau des services de référence. «Sur un cas sévère, il y a 100 dont nous ne parlons pas», souligne M. Belkacem, indiquant que 80 % des malades répondent rapidement au traitement et plus de 90 % des cas sont bénins».