Photo: Fouad S. Boudé par les Sanafir depuis plusieurs semaines suite aux mauvais résultats en championnat et l'humiliante élimination en coupe d'Algérie par le petit club NRB Grarem, le doyen des clubs de l'Est vit actuellement une crise qui risque de compromettre ses chances de retrouver la D1. La dernière défaite à domicile face au WRB (2-0) a dévoilé beaucoup de lacunes sur le plan tactique et a surtout plongé le CSC dans une ambiance morose. La trêve hivernale arrive à point nommé et sera sans doute la dernière chance pour régler les problèmes internes du club. Le président Ounis qui avait annoncé à maintes reprises que son club jouera les premiers rôles en championnat, s'est malheureusement heurté à la dure réalité que vit son club. Lors de sa dernière sortie sur les ondes de Cirta FM, Ounis s'est clairement exprimé sur les nouveaux objectifs du CSC, en annonçant que dans de pareilles conditions, il sera impossible à son équipe de prétendre à une accession en D1. Ounis précisait en fait, que l'origine du mal viendrait de certains joueurs qui, dit-il, ont créé des clans au sein du groupe. Selon l'attaché de presse du club, un remaniement est attendu dans les prochains jours, avec le licenciement de 7 joueurs. Pour l'heure, aucun nom n'a été avancé concernant les futurs exclus, mais on sait d'ores et déjà que Khellaf et Nehili souhaitent changer d'air lors de ce mercato, s'estimant être les premières victimes des problèmes de clans qui existent au club. Pour ce qui est de l'incorporation de nouveaux éléments, là aussi rien est encore clair, le CSC, n'ayant pas respecté les consignes de la FAF quant à l'intégration de joueurs de moins de 20 ans dans son effectif, risque une sanction qui le privera d'engager plus de 2 joueurs. Et cela semble plus probable surtout que la FAF, qui n'a pas encore tranché, a, à plusieurs reprises, menacé de maintenir cette nouvelle règle. La direction du CSC, qui n'a d'autre choix que de recruter 2 joueurs, va bien évidemment accorder la priorité à des joueurs de gros calibre. On parle entre autres de négociations avancées avec Maïdi le meneur de jeu du PAC et de l'attaquant Amir Bourahli du CAB. Toutefois, le coach Benyelles risque de faire appel à des juniors pour combler le départ des joueurs qui seront sanctionnés. Car en plus des 7 joueurs qui seront libérés cet hiver, on rappelle qu'il y a deux mois, le CSC a déjà viré de son effectif trois cadres (Medjoudj, Farid Touil et Belghomari) pour un différend d'ordre disciplinaire. Cependant, Ounis et par le biais de certains de ses proches est prêt à se réconcilier avec un seul joueur, Medjoudj en l'occurrence. Ce dernier, selon une source proche du club, s'est montré coopératif ces derniers jours et n'attend que le feu vert du président pour réintégrer le club. Par ailleurs, l'entraîneur Benyelles, qui a déclaré récemment qu'il serait prêt à jeter l'éponge au cas où il serait considéré comme la source des mauvais résultats, reste pour moment serein, du fait que Ounis lui fait entièrement confiance. En somme, même si le CSC occupe actuellement la quatrième place au classement général, à 6 points du leader, il lui sera d'abord difficile de récupérer son premier atout, c'est-à-dire son public puis techniquement parlant, la phase retour du championnat risque d'être plus difficile surtout qu'il y aura pas moins de six clubs qui joueront l'accession.