Le groupe Sonelgaz a annoncé lundi la concrétisation du Plan d'urgence de production d'électricité d'une puissance de 2.000 MW à la faveur du «couplage» sur le réseau de la centrale turbine à gaz d'Alger port. «Le couplage sur le réseau de la centrale turbine à gaz d'Alger port signe la concrétisation, dans les délais annoncés, du Plan d'urgence de 2.000 MW d'électricité», initié en 2006 en vue de renforcer le parc national de production et répondre à la demande en énergie prévue en 2010 et 2011, a indiqué Sonelgaz dans un communiqué. Effectué récemment, «le premier couplage du deuxième groupe turbine à gaz de la centrale d'Alger port, d'une puissance de 2x36 MW, constitue la dernière opération qui clôture la mise en œuvre de l'ensemble du programme», a précisé le communiqué. De même, cette opération «fait suite au couplage du dernier groupe de production» portant sur cinq (5) autres centrales qui sont en régime d'essai (essais préliminaires et fonctionnels, essais de montée en puissance, réglage...) qui se poursuivra jusqu'à leur mise en service et leur transfert à l'exploitation, a expliqué Sonelgaz. Il s'agit de celles de Relizane (3x154 MW), Batna (2x127 MW), Larbaa (4x140 MW), M'sila (2x250 MW) et d'Annaba port (2x36 MW). En outre, la centrale d'Oran Est (2x40 MW) a été déjà mise en service en mars 2008, a rappelé le communiqué. Initié en 2006 par la Société algérienne de production d'électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz, le Plan d'urgence de 2.000 MW compte sept (7) centrales électriques de type turbine à gaz pour un coût d'investissement de près de deux (2) milliards de dollars, rappelle-t-on de même source. «Cet apport conséquent en moyens de production répond à la nécessité de renouveler les centrales électriques de SPE. Il permettra d'améliorer la disponibilité de la puissance pour satisfaire la demande et faciliter les programmes de maintenance de l'ensemble du parc de production de l'électricité», a souligné le communiqué. D'ailleurs, ce plan d'urgence a permis «d'éviter un black-out» suite à l'incident survenu le 15 juillet 2009 à Alger et qui a mis hors service trois groupes de production d'une puissance de 400 MW chacun au niveau de la centrale de Hadjret Enouss (Tipaza), provoquant un déficit de 1.200 MW dans un laps de temps ne dépassant pas une vingtaine de secondes, avait souligné, en juillet dernier, à l'APS le PDG de Sonelgaz, M. Noureddine Bouterfa.