Photo : Makine F. La composante du Sénat n'a pas connu de changement, le FLN prouve encore une fois sa suprématie sur la scène politique nationale, avec un total de 56 membres. C'est sans aucune surprise que la première force sur l'échiquier politique national s'est adjugée 22 sièges sur les 48 mis en jeu, lors du renouvellement partiel de la composante du Sénat. Saïd Bouhedja, responsable de communication du FLN, estime que ce résultat est une preuve supplémentaire qui conforte la place qu'occupe «notre le parti sur la scène politique». Il ajoutera, dans ce sens, qu'avec ce score, «nous avons atteint l'objectif qu'on s'est assigné quelques semaines avant le renouvellement partiel de la composante du Sénat». Aux yeux de Saïd Bouhedja, cette énième victoire permettra au parti de préserver la majorité au sein de la Chambre haute. Par ailleurs, allusion faite à l'accord politique scellé par le RND et le Parti des travailleurs, le porte-parole du parti majoritaire notera, satisfait, que même avec une alliance inattendue conclue la veille du scrutin, «nous avons pu remporter le plus grand nombre de sièges, soit près de la moitié». Saïd Bouhedja soulignera, en outre, qu'aucun recours n'est envisagé par son parti, étant donné que le vote «s'est déroulé dans de bonnes conditions et qu'aucune irrégularité n'a été signalée». Lors de cette épreuve électorale, le parti d'Ouyahia a réussi à glaner 20 sièges, portant le nombre total de ses élus à 33 sénateurs. Une performance, aux yeux de Miloud Chorfi, porte-parole du parti. Le RND qui talonne de près le parti majoritaire au sein des assemblées élues, est satisfait de cette réalisation. M. Chorfi s'est d'ailleurs félicité de ces résultats obtenus notamment «grâce aux moyens mis en place par le parti et surtout l'apport des élus du Parti des travailleurs qui ont voté au profit de nos candidats». Selon M. Chorfi, l'objectif est largement atteint puisque le parti du Premier ministre a non seulement renouvelé les dix-sept sièges mais il a eu de surcroît un bonus de trois sièges. C'est une surprise, concrétisée «grâce à d'intenses préparations». Interrogé si à l'avenir il y aura une éventuelle reconfiguration politique au sein de la Chambre haute, le porte-parole de la deuxième force politique précisera que l'Alliance présidentielle sera maintenue et travaillera davantage pour la concrétisation du programme présidentiel. Enfin, à propos d'éventuels recours, il dira qu'il n'y a pas lieu d'en faire en raison d'absence d'irrégularités lors du scrutin. Même s'il n'a eu qu'un seul siège sur les 48, le FNA peut désormais s'enorgueillir d'être représenté au Sénat. C'est à juste titre que cette première participation aux élections sénatoriales est qualifiée de positive par la direction nationale du parti de Moussa Touati. Salah Kameche, membre du conseil national, affirme être satisfait même s'il regrette que «nous aurions eu, au moins, deux sièges de sénateurs à Médéa et Relizane notamment». Et d'ajouter : «Les alliances au niveau local nous ont fait perdre des sièges, mais cela nous servira de leçon pour les prochaines échéances électorales». Pour ce qui est des recours, conclut-il, «les observateurs des partis n'ont signalé aucune anomalie, et par conséquent, je ne pense pas qu'il y aura des recours. En tous les cas, insiste-t-il, «le Front national algérien ne fera pas de recours». Le Mouvement de la société pour la paix, qu'on n'a pas pu joindre, n'a eu que deux sièges. Avec 8 élus sortants, cette formation politique ne pourra pas constituer un groupe parlementaire, le nombre exigé étant de 10. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie, qui comptait deux sénateurs, n'en compte, après ce renouvellement partiel, qu'un seul. - Résultats préliminaires du renouvellement partiel du Conseil de la nation • FLN : 22 élus (dont 3 élus FLN qui se sont présentés en candidats indépendants). • RND : 20 élus. • HMS : 2 élus. • FNA : 2 élus (dont un élu FNA qui s'est présenté en candidat indépendant). • RCD : 01 élu. • Indépendants : 01 élu parrainé par le FLN.