Photo : Slimene SA. Après quelques jours de vacances (15 pour les cycles primaire et moyen et une semaine pour le secondaire), les élèves rejoindront demain leurs établissements scolaires pour entamer le deuxième trimestre. Un début pas comme les précédents. Le débrayage de trois semaines ayant paralysé en novembre dernier la quasi-totalité des écoles primaires, des collèges et surtout des lycées a chamboulé le calendrier les enseignants et l'emploi du temps des élèves, nombreux d'ailleurs à être pénalisés. Dans certains établissements, notamment les collèges et les lycées, la première semaine du mois de janvier sera consacrée à achever ce qui reste de toutes les évaluations trimestrielles comme devoirs et compositions et à la tenue des conseils de classes. Les élèves n'auront leurs bulletins qu'en fin de semaine. Au début du mois de décembre, le ministre de l'Education nationale a bien signifié, dans une instruction adressée aux chefs d'établissements, le report de tous les examens après les vacances d'hiver. Une décision nullement respectée dans plusieurs établissements du pays, ayant programmé et tenu les épreuves dans la précipitation. Mais comme estiment certains parents, les élèves constituent la première victime de l'intransigeance des uns et la passivité des autres. Le département de M. Benbouzid n'a d'ailleurs même pasrappelé les réfractaires à l'ordre. Mais la bonne nouvelle consiste en l'annulation du débrayage prévu dès la reprise des cours. Contrairement a ce qui a été rapporté çà et là, les initiateurs des précédents débrayages rassurent qu'il n'y aurait pas de grève, du moins durant les premières semaines du trimestre. C'est la promesse des syndicats, décidés à suivre au détail près l'engagement de la tutelle à se conformer au consensus, auquel sont parvenus les deux parties. Une assurance soulageant, les parents qui appréhendent déjà les jours à venir.