Une convention cadre a été signée, hier à Alger, entre le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication et le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger. Ce protocole d'accord entre dans le programme du président de la République qui recommande d'accélérer l'usage des TIC chez les citoyens ainsi que les administrations et les entreprises. La signature de cette convention coïncidant avec la journée internationale du braille, célébrée le 4 janvier de chaque année, a pour objet de «définir le cadre de collaboration entre les deux ministères pour la généralisation de l'utilisation des TIC à travers les établissements sous tutelle du (MSNFCNE) à savoir, les maisons des associations et les Services d'orientation et d'éducation en milieu ouvert (SOEMO). Les deux parties s'engagent à conjuguer leurs efforts en fournissant les moyens nécessaires pour la mise en œuvre des actions contenues dans la présente convention. A ce titre, le MPTIC s'engage à assurer la généralisation de l'accès à Internet à deux (2) mégabit/seconde sur l'ensemble des établissements relevant du (MSNFCNE). Le département de Bessalah s'est engagé aussi à mettre à niveau les établissements déjà connectés, offrant également la connexion aux établissements non encore connectés. Pour sa part, le département de Ould Abbas veut exploiter cette collaboration avec celui de Bessalah pour promouvoir la généralisation de l'utilisation des TIC aux catégories vulnérables (handicapés visuels, auditifs, physiques, polyhandicapés et les jeunes en difficultés sociales, notamment les jeunes en danger moral). Dans son intervention, Bessalah a indiqué qu'il est difficile aujourd'hui de construire une société de demain sans la maîtrise des TIC. «Notre souci est de ne pas laisser cette catégorie de citoyens en marge de la technologie de l'information», en indiquant que «cette convention entre les deux tutelles est la meilleure façon d'associer cette catégorie de citoyens dans le savoir de la technologie». Pour le Dr Ould Abbas, cette convention permettra à son département de sortir des sentiers battus. Pour la mise en œuvre de la convention cadre, les deux parties conviennent de l'institution d'un comité mixte de pilotage. Celui-ci est chargé de l'élaboration des modalités d'application, du suivi et de l'évaluation des dispositifs d'exécution.