«Ni le coach ni moi ne doutons de la sérénité et de la motivation de l'équipe dans son engagement dans cette CAN où toutes nos chances sont intactes pour réaliser le meilleur parcours », a déclaré, hier, depuis Luanda sur les ondes de la radio (Chaîne III), le président de la FAF rassurant sur l'esprit de l'osmose qui a prévalu le 18 novembre à Khartoum. « Tout le monde est dans la dynamique de Oum Dorman. L'Algérie est ici en Angola en conquérante quels que soient ses adversaires et les autres conditions liées à une phase finale du niveau de la CAN », affirme Raouraoua qui reconnaît que le stage du Castellet (Toulon) a connu quelques frissons qu'il a pu dissiper à son arrivée. Sans dramatiser, le boss de la FAF a réduit « l'affaire » à l'image d'une maxime chère aux Algériens de la « cohue du cimetière pour d'enterrement d'une souris » (El mendba kbira ouel miyet far). Il est vrai, et cela ne rend pas service à l'équipe et même à l'Algérie, que le stage a connu des moments de doute qu'il ne fallait pas laisser passer sous silence, sinon pourquoi le boss de la FAF s'est-il précipité au Castellet pour apaiser la tension et régler quelques litiges. « Quelques éléments ont remis en cause le plan d'action. Nous nous sommes rencontrés et tout est rentré dans l'ordre, y compris la prime qui sera consacrée à une éventuelle victoire finale. Je n'ai pas promis 1 million d'euros mais 1 milliard de centimes ». Le président Raouraoua a promis de restaurer la gestion de la FAF en y apportant du nouveau par le recrutement de spécialistes et de professionnels à même de corriger et de prévenir toutes les entraves quant à la bonne marche de l'équipe nationale. Le coach national, Saâdane, quant à lui, va dans la vision du responsable de la FAF même s'il a « esquivé » quelques questions du reporter de la radio. Le coach a insisté sur la concentration et l'esprit d'équipe tout en promettant de rester sur l'élan de Khartoum. « Le stage du Castellet et la CAN ici à Luanda nous permettront de nous aguerrir pour la suite des missions qui nous attendent ».