Photo: Fouad S. Le président sortant du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a été réélu, hier, à l'unanimité, lors d'une plénière présidée par Tayeb Ferhat, le plus âgé des sénateurs. La réélection de M. Bensalah était attendue eu égard à tout ce qu'il a réalisé depuis son installation à la tête du Conseil de la nation. Dans son intervention, Abdelkader Bensalah a remercié les membres du Sénat. Il a affirmé qu'il consentira encore davantage d'efforts et traitera les sénateurs sur le même pied d'égalité. Tout en remerciant les sénateurs, dont le mandat est arrivé à terme, il a invité les nouveaux élus, qui ont été pour la plupart des élus locaux, à consentir beaucoup d'effort puisque désormais ils sont appelés à traiter des questions d'ordre national et légiférer au profit de la nation. M. Bensalah a souligné que le travail du Sénat ne pourra qu'être positif, grâce au nouveau souffle que donneront à cette institution les nouveaux sénateurs. Présidée par M. Tayeb Ferhat, doyen du Conseil de la nation, cette session a été consacrée à la convocation des sénateurs, la commission de validation des mandats ainsi que l'élection du président du Conseil de la nation. C'est après concertation que les groupes du Front de libération nationale, du Rassemblement national démocratique et le tiers présidentiel, qui se sont réunis séparément, ont proposé la reconduction de Abdelkader Bensalah à la tête du Conseil de la nation. Cette séance a été aussi l'occasion d'installer les 47 sénateurs issus des dernières élections sénatoriales et les seize autres désignés par le président de la République, dont la moitié a été reconduite. Sur les huit nouveaux membres désignés, trois sont des femmes. L'élection du sénateur qui représentera la wilaya de Ouargla se fera normalement au courant de la semaine. A l'issue de la cérémonie d'installation, ceux qui ont fait leur entrée à la Chambre haute ont été unanimes à dire que ce poste est une grande responsabilité qu'il faudrait assumer avec abnégation et conscience. A ce propos, Louisa Chachoua, qui occupait auparavant le poste de chef de service d'ophtalmologie au centre hospitalo-universitaire de Parnet, estime que cette désignation est un signe de confiance fait à la femme algérienne. Tout en regrettant le fait qu'aucune femme n'ait été élue sénatrice, elle espère être à la hauteur de cette confiance. Fraîchement désignée par le premier magistrat du pays, la nouvelle locatrice de la Chambre haute considère qu'en politique, les femmes ne se sont pas impliquées convenablement, d'où son absence au sein des deux Chambres. Abdelkader Malki partage le même sentiment, en affirmant que cette désignation lui permettra de défendre davantage les travailleurs.