Photo : Mahdi I. La sélection nationale est tombée de haut hier à Luanda. Et pour cause, les Verts ont complètement manqué leurs débuts dans cette CAN 2010 en subissant une sévère correction (0-3) face au Malawi considéré pourtant comme le maillon faible du groupe. Venus en Angola avec la ferme intention de défendre leur statut de mondialiste et confirmer leur retour au premier plan sur la scène continentale, les capés de Saâdane sont passés carrément à côté de leur sujet. Pire encore, le onze national n'a été à aucun moment capable de prendre la mesure d'une équipe malawite loin de constituer un foudre de guerre. Peut-être que cette défaite est-elle venue au moment opportun pour faire redescendre les joueurs de leur nuage en attendant les prochains rendez-vous. Une chose est néanmoins sûre, elle compromet sérieusement leurs chances de qualification pour les quarts de finale. Pourtant, après une entame timide, ce sont les coéquipiers de Belhadj qui se montrent dangereux à la 5' lorsque Ghezzal dans un angle difficile décoche une lourde frappe que le portier malawite détourne difficilement. Prudents, les Fennecs donnent l'impression d'être bien rentrés dans la partie mais au moment où ils commencent à trouver leurs marques, ils seront surpris par Mwafulirwa Russel qui profite d'une énorme mésentente entre Chaouchi et Bouguerra (17'). Les Verts tentent de réagir par Saïfi mais son lob est passé au-dessus de la transversale (24'). Les affaires algériennes vont se compliquer davantage à la 35' quand sur un retrait de Bryson, Hellings trompe une nouvelle fois Chaouchi d'une tête rageuse. A 0-2, la mission devient compliquée mais les malheurs de Saifi and Co ne vont pas s'arrêter là, puisqu'ils encaissent un troisième but juste après la pause, œuvre de Banda devant une énorme passivité de la défense. On venait en effet, de reprendre le jeu depuis seulement trois minutes lorsque Chaouchi, dans un jour sans, commet une autre bourde en lâchant le cuir dans les pieds de Russell dont le tir ricoche sur le poteau. Le ballon revient sur le joueur du Malawi qui ne se fait pas prier pour enfoncer le clou. Dans le camp algérien, c'est la désillusion même si Saâdane y croit toujours en incorporant le duo Bezzaz-Ziaya à la place de Matmour et Saïfi sans doute gênès par la chaleur. Malgré ces changements, le onze national ne parvient pas à refaire son retard même si Ziaya aurait pu à la 66' sauver l'honneur s'il avait bien cadré sa reprise de la tête.