Photo : Mahdi I. Saâdane est-il en train de se venger d'une certaine presse qui l'a accablé après la cuisante défaite face au Malawi ? En tout cas, tout porte à le croire, après la réaction virulente du coach national à la fin du match contre le Mali lorsqu'il déclara : «ce succès est une réponse à nos détracteurs. A ceux-là mêmes qui nous reprochaient d'avoir fait notre stage de préparation en France, je dirais que cette victoire face au Mali est le fruit du travail effectuè au Castellet». Ce jour-là, dans la zone mixte du stade du 11-Novembro, les journalistes algériens en quête de déclarations, ont eu beaucoup de mal à s'approcher des joueurs de l'EN qui préféraient en revanche les médias étrangers notamment les télévisions françaises. Les bouderies de Saâdane ne se sont pas arrêtées là, puisque lors de la séance de décrassage effectuée au lendemain de la victoire face au Mali au stade dos Coqueiros, il n'a pas hésité a décréter le huis clos au grand dam des journalistes venus pourtant en grand nombre s'enquérir des conditions de leur team national. «Dorénavant, les entraînements se dérouleront à huis clos. Seuls ceux qui aiment l'équipe nationale seront autorisés à y assister», avait-il affirmé. Des propos qui témoignent de la détérioration des rapports entre les Verts et les gens de la presse. A qui profitent de telles mesures ? Certainement pas aux Algériens se trouvant à des milliers de kilomètres de Luanda et qui sont à l'affût de la moindre information ayant trait à la sélection nationale. Pour protester contre ce black out incompréhensible, les journalistes algériens ont décidé dans une action commune de solidarité de tourner le dos aux Ziani and co au moment où ces derniers s'apprêtaient à rejoindre leur bus après la fin de l'entraînement.