Photo : Mahdi I. La sélection nationale est revenue de loin dans cette CAN pour arracher le ticket donnant accès aux quarts de finale. Pourtant, après la défaite face au Malawi lors de la première journée, personne ne donnait cher de la peau des camarades de Yebda totalement méconnaissables ce jour-là. Mais, la volonté de fer et le mental d'acier des joueurs algériens leur ont permis de surmonter cette épreuve difficile comme en témoigne le sursaut d'orgueil face aux Aigles du Mali. Il est vrai aussi que le scénario de la dernière journée ayant vu le Mali assommer le Malawi dans les six premières minute du match (deux buts de Frédéric Kanouté et Seydou Keïta) a énormément facilité la tâche des Fennecs qui n'avaient plus qu'a gérer le nul face aux Palancas Negras. Comme en 2004 lors de l'édition tunisienne, les Verts passent grâce à un meilleur goal-average particulier par rapport au Mali. Avec un but à son actif en trois matches, l'EN réussit ainsi l'exploit de se qualifier au détriment d'une formation malienne pourtant auréolée du titre de meilleure attaque (7 buts) du premier tour. Beaucoup d'observateurs diront que c'est ça la force des grandes équipes, citant, ainsi, à titre d'exemple, la Squadra Azzura qui arrive souvent à passer le premier tour sur le fil avant d'aller jusqu'au bout, comme ce fut le cas notamment lors des éditions de 1982 et 1994 de la coupe du monde. Est-ce un signe du destin ? En tout cas, on l'espère de tout cœur.