Le taux bancaire bonifié unique de 3% pour les PME, constitue l'une des principales mesures prise par l'Etat dans le cadre du dispositif de soutien à ces entreprises, et cette action doit favoriser la compétitivité des entreprises nationales, a indiqué, hier, M. Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef). "Il y a des mesures de soutien qui ont commencé il y a quelque temps et qui s'intensifient comme la garantie, la bonification des taux bancaires et la mise à niveau des entreprises", a encore ajouté le représentant de l'Abef mettant en exergue "la volonté des pouvoirs publics de raviver le tissu de la PME" à travers ce dispositif. M. Benkhalfa a indiqué à la radio qu'en 2009, les crédits alloués aux PME ont dépassé 900 milliards de dinars (MDA) sur un portefeuille global de 2.700 MDA. "Ce taux va encore augmenter car le financement de la PME est le segment qui croît le plus", a-t-il dit. "D'autres mesures de soutien sont en discussion à la faveur de la dernière tripartite et des mesures prises par le gouvernement", a ajouté M. Benkhalfa qui a parlé de véritables feuilles de route tendant à assurer une fiabilité au tissu des PME. Selon lui, il existe un véritable challenge à la faveur de ces nouvelles mesures, "les entreprises vont rembourser moins mais seront tenues d'être plus compétitives à l'avenir". "Le soutien de l'Etat offre l'occasion aux entreprises d'être plus compétitives et pour ce qui nous concerne, nous devons faire plus de crédits sains", a-t-il dit. Mais, a-t-il averti, ce sont des mesures de l'Etat qui ne se substituent pas à la compétitivité et "l'entreprise doit faire en sorte que le soutien de l'Etat devienne un élément réel de compétitivité".