Photo : Makine F. Quant aux responsables au niveau de la wilaya, ils sont à première vue au courant de ce qui se passe dans les services de maternité. Le directeur de la santé, le Dr Nacer Dameche, ne cache pas que ces services sont débordés. Manque de lits et de personnel, Constantine a tant besoin de nouvelles structures sanitaires pour les patientes venues de tout l'Est. A ce sujet, M. Dameche dira : «parce qu'ils se sentent en sécurité à Constantine. D'ailleurs, les gens viennent de Mila, de Oum El Bouaghi et de bien d'autres régions. Nos services sont saturés même si on dispose de plusieurs centres dont le CHU, le centre de maternité de Sidi Mabrouk et les quatre autres hôpitaux de la wilaya ». Avec les nouveaux projets, la situation devra, en principe, s'améliorer. Un complexe mère-enfant verra le jour bientôt, selon le premier responsable du secteur de la santé au niveau de la wilaya. « Les travaux débuteront en mars 2010 et il sera implanté à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Il sera doté de 120 lits et fonctionnera aux normes européennes», a-t-il souligné. En attendant de trouver des solutions, il est à noter que de plus en plus de femmes enceintes préfèrent accoucher dans les cliniques privées. Même si on parle plus de «clientes» que de «patientes» et que les prix varient entre 35.000 dinars pour un accouchement à voie basse et 60.000 dinars pour une césarienne, cette tendance est encouragée certainement par les services proposés par les cliniques, notamment en ce qui concerne l'hygiène et la prise en charge. L'an dernier, plus de 1300 accouchements ont été opérés au niveau des trois cliniques que compte la ville de constantine.