Le 2e salon d'automne à Alger organisé au Palais de la culture (du 29 octobre 2009 au 23 janvier 2010) a pris fin. Il a réuni 77 exposants des quatre coins de l'Algérie. Au total 140 œuvres ont été présentées au public, venus très nombreux. Chaque artiste a exposé deux toiles de différentes dimensions, de styles, techniques et thèmes très variés. Le but, selon la directrice du palais de la Culture, Mme Mehadjia Bouchentouf «de faire découvrir et sortir au grand jour des artistes peu connus dans le domaine de la peinture». Elle ajoutera : «Cette seconde édition est une réussite totale, car le Salon a drainé une affluence permanente. Une moyenne de cinquante visiteurs par jour. Ce rendez-vous a également offert des débouchés aux jeunes artistes et a fait découvrir l'art contemporain et ses prolongements à un public populaire. Le Salon d'automne s'est singularisé par sa pluridisciplinarité, puisque se trouvent mélangés peintures, sculptures, photographies ». Et de poursuivre : «Ce salon est devenu le rendez vous annuel de la création artistique contemporaine algérienne et une manifestation qui cherche à impulser le mouvement créateur en consolidant des actions en faveur des artistes qui vivent trop souvent isolés. Le palais offre l'harmonie de son espace à la diversité des talents et leur permet de conjuguer à l'infini leurs digressions». Interrogée au sujet de l'absence des artistes durant la période de l'exposition, Mme Bouchentouf répond : «L'ensemble des exposants était présent le jour du vernissage seulement pris par leurs préoccupations, ils n'ont pas pu rester. De plus, nous ne disposons pas de moyens pour prendre en charge durant trois mois soixante, dix artistes». Côté exposants, Mohamed Massen, illustre artiste peintre et sculpteur, a participé avec une œuvre intitulée «L'hygiène de Zaccar», une sorte d'assemblage polychrome. Il se dit satisfait de cet événement surtout qu'il a eu la tâche d'encadrer et d'encourager les jeunes talents aux côtés de Merdoukh et Guita. Concernant la vente des tableaux, le commissaire de ce salon, Amor Idriss Lamine Dokman dit que le salon d'automne ne fait pas de vente, car c'est plutôt une exposition à caractère promotionnel. Toutefois, les artistes sont libres de vendre leurs fresques». D'ailleurs plus d'une vingtaine de fresques ont été écoulées durant le salon. Par ailleurs, la troisième édition de ce salon d'automne est maintenue. Mieux, un support est en cours d'édition pour mettre en exergue ce travail, intitulé «Hymne à la créativité». Cet outil didactique est l'œuvre de M. Mohamed Abbou, ancien ministre de la Culture et Mme Mehadjia Bouchentouf, l'auteur de la préface. Cette responsable tient à remercier «deux sponsors qui nous ont fait confiance durant ces deux années, Total et LVSC Méditerranée». Et de souhaiter la participation d'autres partenaires, une maison d'édition en l'occurrence.