La quarantaine d'agents algériens travaillant aux consulats de France à Alger et Annaba, de poursuivre aujourd'hui et demain leur grève cyclique de deux jours par semaine est maintenue. Cette protestation a pour but de dénoncer la décision prise par l'ambassade de France d'annuler la partie devises de leur rémunération à partir de l'année en cours. En effet, ils ont été destinataires récemment d'une note les instruisant de la fin de ce procédé de rémunération. Les fonctionnaires verront donc la totalité de leurs salaires versée en dinars. Ils protestent contre le fait de travailler sous la même tutelle et dans les mêmes conditions que les fonctionnaires français, sans pour autant percevoir le même salaire. Contactée par téléphone, Mme Forgeron, conseillère chargée de la communication à l'ambassade de France, a affirmé que cette décision n'est pas négociable parce qu'elle a été prise pour se mettre en conformité avec la législation algérienne. «En vue d'harmoniser le recrutement, on veut que tout le monde soit payé en dinars», précise-t-elle. Chose qui n'est pas appliquée pour le moment. Selon les propos de la représentante de l'ambassade de France, l'institution diplomatique ne fait qu'appliquer les directives ordonnées par la Banque d'Algérie, qui impose «la rémunération en dinars du personnel de droit local». En guise de réplique, les agents de droit local devraient protester contre les décisions de la Banque d'Algérie. «Nous ne pouvons, en aucun cas, être en violation de la législation algérienne», a souligné Mme Forgeron. Interrogée sur les retards pris dans le traitement des demandes de visas, la chargée de communication a expliqué que cela est dû au fait que les employés de l'ambassade aient participé, pendant le mois de décembre, aux actions de sensibilisation conte le virus de la grippe porcine.