Le ministre de l'Education nationale recevra, aujourd'hui, la FNTE. C'est la deuxième rencontre, après celles de dimanche dernier avec le même syndicat et d'hier avec le SNTE. M. Benbouzid déclare ne détenir aucune prérogative pour satisfaire les doléances des travailleurs du secteur. Il estime avoir accompli sa tâche, en transférant le dossier aux parties concernées alors que les syndicats ne lâchent pas prise. En plus des revendications salariales, et le droit à la retraite après 25 années de service, la fédération réclame la promulgation des textes particuliers des travailleurs du secteur de l'Education et l'intégration, sans condition aucune, des enseignants contractuels. Il exige de la tutelle la révision du calendrier des vacances scolaires tout en tenant compte de la spécificité de chaque région. L'UNPEF et le CNAPEST n'adhèrent pas, pour le moment, au mot d'ordre de grève auquel appellent le SNTE et la FNTE. Ils préfèrent attendre pour voir l'aboutissement ou non des travaux, entamés le 11 de ce mois, par la commission ad hoc.. « Nous prendrons la bonne décision le moment venu. Les chefs de bureaux de wilayas de l'UNPEF tiendront aujourd'hui une réunion à Alger pour faire l'état des lieux et décider du recours le plus indiqué devant le mutisme de cette même commission», a déclaré hier M. Saddek Dziri, président de l'Union. Il estime que la commission ad hoc se confine dans un cadre restreint, excluant comme à l'accoutumée le partenaire social et s'abstenant de toutes informations au profit des parties les plus concernées. «. Les revendications de l'UNPEF se résument à la revalorisation du point indiciaire, la promulgation du régime indemnitaire et son application avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, ainsi que sur la question de la gestion des œuvres sociales.