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La 14e Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine s'ouvre aujourd'hui à Addis Abeba : Paix, sécurité, développement économique et social de l'Afrique au menu
Photo : Mehdi I. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika prend part aux travaux de la 14e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), qui s'ouvre aujourd'hui à Addis Abeba. Le thème central de cette session qui s'étalera jusqu'au 2 février portera sur les technologies de l'information et de la communication en Afrique, la paix et la sécurité en Afrique et, en particulier, la situation au Darfour (Soudan), en Somalie, en Guinée et à Madagascar. Le sommet de l'Union africaine abordera aussi les questions concernant l'intégration et le développement économique et social du continent à travers deux rendez-vous auxquels prendra part également le chef de l'Etat. Il s'agit du 22e sommet du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement sur la mise en œuvre du NEPAD et du 12e sommet du forum du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Une conférence ministérielle préparatoire avait entamé mercredi en présence du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, la préparation de ces dossiers. Le thème des TIC avait de son côté fait l'objet d'une préparation conséquente à travers deux rencontres tenues respectivement à Alger et en Afrique du Sud et « consacrées à l'application des sciences des technologies spatiales et les TIC », avait noté M. Messahel à quelques jours de l'ouverture du sommet. En effet, précisait-il, les pays africains se sont engagés à « intégrer les TIC dans leurs programmes nationaux, favoriser la recherche dans ce domaine et faciliter la transition du système analogique au système numérique», et l'Algérie y contribue à travers le grand projet de fibre optique Alger-Lagos. Autre sujet important, au regard de la situation en Afrique, la gestion des conflits et le désir des instances de l'UA de les régler par leurs propres moyens, d'autant plus que la doctrine onusienne encourage ce type d'initiative. L'union africaine doit démontrer que les Africains sont capables de rechercher eux-mêmes des solutions à leurs conflits et la communauté internationale devra, selon Messahel, « encourager le processus en cours » sous l'égide de l'UA visant à trouver des solutions durables aux conflits du Darfour, de la Somalie, la Guinée. Les chefs d'Etat africain ne manqueront pas d'aborder les questions de l'immigration clandestine, des changements climatiques, où l'Afrique a adopté une démarche commune à ce sujet à travers la mise sur pied d'un comité de dix chefs d'Etat, dont le président de la République. Ce comité présentera un rapport détaillé sur cette question au sommet. Pour éviter leur marginalisation et donner plus de poids à leur continent dans les relations internationales, les Africains vont défendre l'idée d'une réforme de l'ONU et réclamer ainsi un rôle plus déterminant au sein du Conseil de sécurité en exigeant le principe de « deux sièges permanents avec droit de veto » quitte à prévoir par eux-mêmes le mode de répartition de ces sièges au bénéfice des Etats membres. Deux autres rendez-vous, dans lesquels l'Algérie joue un rôle primordial, traiteront de l'évaluation de la coopération du Nepad, à travers son 22e sommet des chefs d'Etat et le Forum sur le Mécanisme d'évaluation par les pairs qui s'intéresse aux progrès réalisés par les pays africains en matière de bonne gouvernance.