La grève à laquelle le Syndicat national des travailleurs de l'Education a appelé n'a pas été largement suivie. En effet, un tour dans les écoles primaires, CEM et lycées de la capitale renseigne sur la faiblesse de son suivi. Au niveau de l'école de la Liberté (Alger Centre), tous les enseignants ont accueilli leurs élèves. Idem pour l'école primaire d'El-Miaaradj où aucun enseignant ne s'est absenté des cours. Et comme à l'accoutumée, les parents d'élèves sont venus chercher leurs enfants à la sortie des cours. Au niveau du 1er Mai, les professeurs du lycée Aissat Idir n'ont pas répondu au mot d'ordre de grève lancé par le SNTE. Mais au niveau de l'école primaire Aissat Idir, les enseignants affiliés au SNTE ont observé la grève. Selon un membre du bureau du SNTE, le syndicat a appelé à une grève de 4 jours après avoir rencontré le ministre de l'Education sur invitation de ce dernier le 19 janvier passé. «Le ministre nous a répondu au sujet de nos revendications que «les travaux de la commission regroupant les ministère des Finances, de l'Education et la Fonction publique, qui étudie le régime indemnitaire et les différentes primes, ne sont pas encore terminés», explique le syndicaliste. Et dans son communiqué rendu public, le SNTE a confirmé que la tutelle s'est dite «dans l'incapacité de donner une date exacte de l'achèvement de ces travaux». Concernant la retraite, le ministre a déclaré que cette question revêt un caractère national et de ce fait, le corps enseignant ne peut avoir un régime spécial. A propos du statut des enseignants, la tutelle a précisé qu'il est définitif et ses clauses ne peuvent être modifiées. N'empêche, pour le SNTE, il faut absolument promulguer les textes relatifs au régime indemnitaire, permettre la retraite après 25 ans de service et maintenir la retraite anticipée. Autres revendications : la révision du statut des enseignants, des auxiliaires de l'éducation, des directeurs d'école et des inspecteurs.