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Crime et châtiment
Publié dans Horizons le 02 - 02 - 2010


Entre le vice et la vertu, il y a cette ligne imaginaire de démarcation qui sépare la bonne et la mauvaise conscience. De tous les tabous déjà levés sur la perversion, la pédophilie demeure ancrée dans les arcanes du subconscient. Dans notre culture confortée par une foi immunitaire de l'Islam, cette déviation sexuelle dénoncée depuis dans les écrits saints fut damnée dans Sodome et Gomorrhe. Ces cités maudites par qui arrive le pêché mortel sont incarnées aujourd'hui en l'individu dans sa dépravation. L'enfant reste la proie des prédateurs bibliques maudits par Loth, on les appelle les «Molaoutines» les héritiers du legs pervers toujours présent dans toutes les sociétés. La psychanalyse reste toutefois désarmée pour cerner ce mal qui frappe notre société. Aussi, il n'y a pas de lieu dit pour orienter une thérapie spécifique contre ce vice. C'est par les chemins les plus sûrs qu'arrive le mal, dans les collectivités locales, écoles ou centres d'éducation, terrains de prédications pour la prolifération pédophilique, les adeptes de l'acte contre nature s'infiltrent à pas de loup pour devenir « les amis des enfants » (en référence à paidos et philia). Aujourd'hui, murés dans le silence complet, contrés par les menaces de tous ordres et le regard de l'autre, les enfants victimes blessés à vie par des attouchements extra humanitaires rasent les murs pour rentrer chez eux. Ils n'osent pas en parler à leurs parents. Au sein de la cellule familiale, coincés dans des contingences très puritaines prennent pour argent comptant le « bon comportement des leurs ». Passifs ou actifs, ils font déjà partie du siècle maudit que la conscience ne saurait effacer. Il y a aussi les professionnels dans le raffinement des relations entre aînés et ados. Ils viennent plus souvent de hauts cercles de la société. Leur position irréprochable de bons citoyens aisés dans leur statut social leur permet ces excès de perversion. Les statistiques restent encore muettes sur le nombre de pédophiles en Algérie. En attendant, l'enfant reste l'agneau égaré (ou ce Ghounam) traqué à vie par ces pédophiles. Il est temps d'ouvrir un grand débat pour s'occuper sérieusement de ce volet qui commence à prendre des proportions gigantesques. Une campagne de sensibilisation pour la défense de l'enfant, et l'internement médical des pervers sexuels doit trouver écho auprès des autorités pour statuer constitutionnellement sur la question et inscrire ce phénomène dans les priorités citadines de notre société. On en est malheureusement qu'aux balbutiements. Dans l'Algérie profonde, cette déviation perverse non encore identifiée fait des enfants dans l'impunité, à l'ombre d'un grand tabou. Il faudra un pas de plus aux parents pour trouver le chaînon manquant du dialogue et en parler franchement à leurs enfants et les édifier sur le danger qui les guette.

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