• El Tarf : La volonté vient à bout de la bureaucratie "Vouloir, savoir, s'accrocher et entreprendre", cette sentence déclamée par un jeune promoteur participant aux journées "portes ouvertes" sur l'emploi organisées depuis lundi à El Tarf semble être la devise adoptée par nombre de ses pairs dans cette wilaya. Cette manifestation de trois jours permet à de jeunes investisseurs ayant réussi à contourner, avant la mise en place de nouvelles facilités, tous les obstacles bureaucratiques, notamment la "frilosité" longtemps observée au niveau des institutions bancaires, d'exposer leurs projets et les équipements qu'ils ont acquis grâce à l'accompagnement des différents dispositifs de soutien à l'emploi. Ces "portes ouvertes" offrent également l'occasion à ces mêmes dispositifs de mettre en relief la levée des "goulots d'étranglement" et des méthodes bureaucratiques qui ont freiné durant plusieurs années les efforts entrepris pour créer de l'emploi. "Après la levée des verrous bureaucratiques, notamment pour le financement des projets, un engouement particulier est actuellement observé chez de nombreux jeunes plus que jamais déterminés à créer leur propre entreprise", souligne un jeune participant. • Tipasa : Une entreprise chinoise mise en demeure Après les mises en demeure qu'il a adressées à l'encontre de deux sociétés de construction étrangères, l'une constituée d'un groupement d'entreprises turques chargée de réaliser les infrastructures pédagogiques du pôle universitaire de Koléa et l'autre chinoise détenant une partie du projet du centre pénitentiaire dans la même ville, le wali de Tipasa, au cours de sa récente visite de travail et d'inspection effectuée à travers quelques sites des projets lancés dans le chef-lieu de la wilaya, ne s'est pas montré tout à fait tendre envers le responsable du chantier de l'entreprise chinoise CSCEC en charge de la construction du projet du pôle universitaire, entamé officiellement le 20 juillet 2009. La cause ? Le retard enregistré dans l'avancement des travaux dudit projet qui comporte 4000 places pédagogiques et une cité universitaire de 2.000 lits. Pour illustrer sa désapprobation par rapport aux lenteurs de la cadence des travaux qu'accuse le chantier, le wali de Tipasa a fait remarquer au maître d'œuvre qu' «on ne gère pas un marché de 3,4 milliards de dinars avec une seule grue». Pour justifier ce retard, l'entreprise réalisatrice a mis en avant «les difficultés qu'elle rencontre pour obtenir les autorisations de recrutement de la main-d'œuvre chinoise». Le wali a rejeté cet argument tout en instruisant le bureau d'études de prendre toutes les mesures en vue de réviser le plan de travail actuel conformément au cahier des charges et a mis en demeure à cet effet l'entreprise chargée de la réalisation du centre universitaire. A. Lebbal.