Photo : Slimene S. A. Moussa Touati a affirmé, hier, au cours d'une conférence de presse que désormais aucun militant de pourra se porter candidat sans qu'il ne soit dévoué au parti. Pour atteindre cet objectif, il propose une formation pour les militants du parti. Concernant les députés qui ont «vendu» leurs voix à d'autres formations politiques, Moussa Touati rappelle qu'ils ont signé des déclarations sur leur honneur avant de se porter candidat et a affirmé qu'ils seront ester en justice après la fin de leur mandat. Moussa Touati reste convaincu que son parti aurait pu aller encore plus loin si ce n'est ce «business». «On aurait pu décrocher entre 5 et 10 sièges au Conseil de la nation s'il y avait eu une discipline partisane», fait-il remarquer. À une question sur son intention de retirer les représentants de son parti à l'Assemblée populaire nationale, Moussa Touati a répondu que le FNA «recevra une gifle s'il le fait». «Pourquoi les retirer alors qu'ils ne représentent même pas 3% des députés ? Pourquoi ne pas laisser un œil à l'intérieur du Parlement ?», s'est-il interrogé. À propos de la situation de son parti, le conférencier a estimé qu'elle est stable et que le FNA est en voie de progression «parce qu'il est proche du peuple». Moussa Touati a, par ailleurs, évoqué le retard enregistré dans le renouvellement et la restructuration des organismes du FNA, décidés dans un délai de six mois lors de l'Assemblée générale qui s'est déroulée au mois de juin dernier. Il a affirmé que cela se déroulera avant le mois d'août prochain avisant qu'une résolution organique entrera en vigueur à la fin du mois en cours. Le président du FNA a également abordé le sujet des scandales qui éclaboussent la scène économique. Pour mettre fin à dilapidation de l'argent public, il propose la création de tribunaux spéciaux à l'instar de ceux créés dans les années 90 pour traiter les affaires de terrorisme. Touati suggère aussi que les lois soient drastiques concernant les délits économiques. Il n'a pas manqué de rappeler que des entreprises étrangères ont imposé leurs conditions dans les années où l'Algérie avait besoin de s'ouvrir à l'investissement étranger. «On constate actuellement les préjudices que cela a engendré et il est temps d'agir parce que les richesses de notre pays appartiennent aux générations futures», a-t-il dit. Enfin, le dirigeant du FNA réclame une réponse officielle après l'attitude d'une chaîne gouvernementale égyptienne qui a diffusé des images montrant des personnes en train de brûler le drapeau algérien.