Pour ce professeur chef de service d'ophtalmologie au CHU La Timone de Marseille, le partenariat avec ses homologues algériens est un des éléments de la longue chaîne pour échanger les expériences et faire bénéficier le personnel médical des dernières techniques de pointes en matière de chirurgie et de traitement des yeux. Pourquoi les thèmes de rétinopathie diabétique et greffes ont été retenus ? Ce sont des exposés choisis pour faire des mises au point sur nos expériences mutuelles et on remarque qu'on a les mêmes problèmes et presque les mêmes prévalences. Et de ce fait, nous devons conjuguer nos efforts pour adopter les mêmes techniques de prise en charge. Vous avez présenté de nouvelles techniques de pointe dans la vitrectomie sans suture et la femtoseconde… Nous avons montré ce que nous faisons dans nos structures hospitalières en matière de nouveaux procédés technologiques de chirurgie ophtalmique. Dans un premier temps, il faut acheter ce matériel. Ensuite, former des équipes sur ce matériel. Par ailleurs, il est prévu que nos équipes viennent ici opérer et d'autres équipes d'ici viendront en France pour des stages de formation sur ces nouvelles techniques.