Apparemment, la JSK semble avoir trouvé la bonne formule pour gagner à l'extérieur comme n'a cessé de l'exiger son nouveau coach, Alain Geiger, depuis son arrivée à la barre technique du club. C'est désormais chose faite. La formation du Djurdjura a enfin réussi à s'offrir un premier succès hors de ses bases en allant damer le pion aux Hamraouas dans leur antre fétiche de Zabana grâce à une réalisation de son baroudeur Farès Hamiti. Alors peut-on déjà parler de l'effet Geiger ? Tout porte en tout cas à le croire si l'on se réfère à la bonne prestation des camarades de Teddjar qui auraient toutefois pu l'emporter par un score plus large sans que personne n'y trouve à redire. Bien organisés notamment au milieu du terrain et en défense et plus entreprenants, les Canaris ont d'emblée pris les choses en main face à un onze oranais totalement méconnaissable, faut-il le reconnaître. Ce n'est que logiquement, d'ailleurs, qu'ils réussirent à trouver la faille au sein d'une défense oranaise très prenable. On jouait, en effet, la 24' lorsque Echergui démarque Aoudia qui sert à son tour Hamiti. Ce dernier, d'un tir fulgurant, ne laisse aucune chance au portier Ghoul plongeant le stade dans un silence de cathédrale. Poursuivant son pressing haut, la JSK faillit même corser l'addition à deux reprises si Hamiti (25') puis Oussalah s'étaient montrés plus adroits devant les buts. Pendant ce temps, les locaux qui jouaient par à-coups n'arrivaient que rarement à inquiéter l'arrière garde kabyle. Il a fallu tout de même attendre la 40' pour assister à la première chaude alerte côté hamraoua quand Berramla, bien servi par Mezouar, manqua d'un cheveu l'égalisation. En seconde mi-temps, on s'attendait au réveil des hommes de Medjadj mais rien n'y fit. Le MCO, véritablement en panne d'arguments offensifs, n'a à aucun moment réussi à prendre à défaut une défense kabyle bien regroupée autour du duo Coulibaly- Belkalem. En somme, la JSK mérite amplement sa victoire grâce à laquelle elle garde le contact avec le leader mouloudéen et se relance plus que jamais dans la course au titre.