Le président du NA Hussein Dey, Manaâ Guenfoud n'est point découragé à poursuivre sa mission à la tête du club malgré les mauvais résultats enregistrés par son team qui risquent de jeter le club Sang et Or dans l'enfer de l'antichambre de l'élite. Des voix se sont élevées ces derniers temps réclamant le départ du boss nahdiste. Celui-ci, cependant n'y prête pas attention. «Je suis le président légitime du NA Hussein Dey et je n'ai pas l'intention de faillir mes engagements. J'irai au bout de mon mandat, je ne démissionnerai pas». Et de poursuivre sur un ton plein de détermination et d'optimisme : «Les gens demandent mon départ alors que le club n'est pas encore relégué. Nous avons encore des chances de nous maintenir à condition que l'équipe renoue avec les résultats positifs. Et si par malheur le NAHD rétrograde, je ne serais pas de ceux qui fuiraient l'échec. J'y resterai jusqu'à faire remonter le club en nationale une. Le club a déjà accédé sous ma présidence. Mais je souhaite que l'équipe composée de joueurs de bonne qualité, se bat corps et âme pour défendre ses chances de maintien. Il ne faut pas s'avouer vaincu, en football tout est possible. La phase retour n'est qu'à son début, on peut s'en sortir. L'entraîneur Mihoubi est là pour remettre le train sur les bons rails. Nous lui souhaitons bonne chance». Le numéro un du club phare d'Hussein Dey n'a pas omis de contester la position de Youcef Bouzidi qui avait, dans un premier temps, donné son accord pour remplacer Samir Boudjaârane (démissionnaire), avant de revenir sur sa décision. Par ailleurs, le président du Nasria a affirmé avoir fait des réserves contre le CABBA pour avoir utilisé deux joueurs africains lors du match contre le NAHD. La loi, selon lui, interdit la présence de plus d'un joueur étranger sur le terrain lors d'un match de football. Manaâ Guenfoud a affirmé saisir le Tribunal arbitral du sport si jamais la Fédération ne lui donne pas gain de cause.