Les particules du sol du désert emportées par les vents sur des milliers de kilomètres dans l'atmosphère agissent contre le changement climatique en bloquant les rayons solaires, selon des climatologues. «Nous avons intégré la poussière dans différents modèles climatiques pour essayer d'en quantifier l'impact (...) et il en ressort que la variabilité de ces particules est très importante pour prédire l'évolution du climat (...) et comprendre ce qui s'est passé dans les périodes antérieures et mieux prédire le futur», a expliqué Nathalie Mahowald, climatologue de l'Université Cornell (New York, nord) lors d'une présentation à la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie du 18 au 22 février à San Diego (Californie). Le géologue Daniel Muhs, du Bureau américain des études géologiques (U.S.Geological Survey) a relevé que «les époques terrestres où il y avait eu leplus de poussière véhiculée dans l'atmosphère ont correspondu à des périodes glaciaires». Actuellement, «nous vivons à un moment où il y a moins de poussière» que dans le passé.