La position stratégique de la commune, un passage obligé entre le sud et le nord de la wilaya, lui permet un essor économique important. La commune de Makouda, wilaya de Tizi Ouzou, aspire à un meilleur développement socio-économique qui la fera sortir du retard qu'elle accuse. Makouda est sise au nord de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle est située à mi-chemin entre Tizi Ouzou et Tigzirt soit à 19 km au nord du chef-lieu de wilaya, et à 21 km au sud de la côte méditerranéenne. Elle tire son nom, selon certaines recherches, du mot Yemma Ihouda «mère juive». Géographiquement, cette commune est une région montagneuse. Son point culminant est le mont Tifilkout à 910 m d'altitude que l'on peut voir à partir de la plaine du Sebaoua et la RN12. A partir de 500 m d'altitude, le froid commence à se faire sentir et la neige y est fréquente en hiver. Makouda est une commune à vocation rurale. Sa population est estimée à quelque 25.000 âmes qui vivent notamment dans les localités de Tinkachine et Izaichène qui sont les deux principaux villages de la commune ainsi que d'autres villages périphériques : Ichikar au nord, et Aït Fares au sud-ouest et Semghoune, Tala-Bouzrou, Istiten, Attouche, Tazrart, Akhendouk. Ces villages connaissent un enclavement et les habitants aspirent à de meilleures conditions de vie. Ils veulent voir leur commune se développer davantage et surtout tirer profit des bienfaits de la relance économique de la wilaya. C'est une commune qui a envie de combler l'énorme retard qu'elle accuse pratiquement dans tous les domaines. Sa position stratégique qui est un passage obligé entre le sud et le nord de la wilaya lui permet un essor économique important, d'autant qu'elle recèle des richesses et des potentialités humaines et naturelles considérables. Ces richesses peuvent lui permettre d'accéder au développement tous azimuts dans divers domaines (santé, éducation, habitat, hydraulique, culture, sports...). Surtout qu'il n'existe aucune contrainte en matière de foncier puisque les assiettes de terrain relevant du public sont nombreuses pour accueillir les projets. Des investissements dans la commune sont à même d'endiguer le fort taux de chômage qui frappe la jeunesse locale. C'est une commune qui a besoin de voir ériger en son sein d'autres établissements scolaires outre l'unique lycée et les deux collèges, d'autres centres de santé qui vendraient en appoint au seul centre existant. Elle a envie de voir l'eau couler à flots dans les robinets plutôt que cette rationalisation au quotidien. Comme elle souhaite voir les institutions publiques et financières se rapprocher davantage des populations avec la construction d'agences bancaires, de la poste, d'une agence Sonelgaz, de la CNAS… En attendant, l'exécutif actuel de l'APC a inscrit plusieurs opérations tout en tenant compte des priorités comme l'assainissement des villages qui ne dépasse guère les 60%, l'amélioration de l'alimentation en eau potable, le raccordement au réseau du gaz naturel dont le projet accuse un gros retard, l'inscription de programmes de réalisation de logements sous différentes formules, la construction d'une nouvelle polyclinique, plus grande, en dehors du chef-lieu de commune. L'exécutif a aussi inscrit dans l'actif des PCD la réalisation d'un abattoir à Aït Fares, l'inscription du projet de construction d'un nouveau siège d'APC près de l'école Ali Rabia, l'aménagement d'un site devant servir de décharge publique à Tifilkout et faire l'économie de transport des déchets jusqu'à la décharge de Dellys dans la wilaya de Boumerdès.