La Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA) finalisera avant la fin du mois courant les propositions qu'elle remettra à l'instance chargée du suivi de la mise en œuvre des décisions de la Tripartite. C'est ce qu'a affirmé Abdenour Boukhemkhem, secrétaire général de la FNJA. Ce dernier a indiqué que les quatre groupes de travail mis en place ont débattu de la révision de la convention collective et de la grille des salaires des secteurs de l'information, public et privé. «Le premier groupe de travail a examiné la grille des salaires, le deuxième s'est penché sur la carrière des journalistes, alors que le troisième s'est occupé des contrats à durée déterminée. Le quatrième groupe de travail, quant à lui, s'est chargé de l'examen des points contenus dans la convention collective dont les congés et absences », précise-t-il. Les comptes rendus des travaux de ces quatre groupes seront soumis, la fin du mois courant, à l'instance chargée du suivi de la mise en œuvre des décisions de la Tripartite. Concernant l'augmentation des salaires de base, M. Boukhemkhem a précisé que les négociations portent essentiellement sur l'augmentation du salaire de base des journalistes travaillant notamment dans le secteur public.Et même s'il n'avance pas de taux d'augmentation précis, estimant qu'il n'est pas question d'exiger un pourcentage, il a remarqué que le salaire de base des journalistes doit être au même niveau que celui d'autres professions intellectuelles. Cela se fera en tenant compte des moyens financiers de chaque entreprise.Autrement dit, c'est la santé financière de chaque organe qui devra déterminer ces hausses. Et pour qu'il n'y ait pas de blocages, la FNJA se réunira avec les patrons de journaux. A la question de savoir si les négociations avancent bien, le secrétaire général de la jeune fédération a précisé que celles-ci se déroulent normalement.Il convient de rappeler que chaque groupe est composé de 20 journalistes représentant les secteurs public et privé. Outre l'absence de plan de carrière, certains patrons de la presse ne déclarent pas les journalistes à la sécurité sociale, une situation qualifiée de déplorable.