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Interface-Badredine Mili autour de son ouvrage «La brèche et le rempart» : «Constantine est restée attachée à ses traditions»
Publié dans Horizons le 29 - 03 - 2010

Badredine Mili est journaliste, militant politique et syndical, issu de l'université d'Alger, promotion de l'indépendance. Badredine Mili est l'auteur de plusieurs ouvrages axés sur les études en communication, économie et politique. Il accepte volontiers de répondre à nos questions. Dans votre roman, vous racontez des histoires vécues. Est-ce une œuvre autobiographique ?
Non. Cette démarche vise à reconstituer une période liée à la colonisation qui touchait un aréopage très large de la population algérienne, particulièrement les enfants, les adolescents et les jeunes. J'ai voulu restituer cette époque en décrivant la tragédie dans laquelle vivaient ces jeunes.
Est-ce que la ville de Constantine a changé aujourd'hui par rapport à vos souvenirs ? Et dans quel sens ?
Bien évidemment. Toute ville change en fonction des circonstances historiques des événements. Il est clair que la ville de Constantine, durant la période de colonisation, est différente de celle de la période post-indépendance. Cependant, cette cité millénaire qui est un carrefour d'échanges entre les populations, est restée attachée à ses traditions, à sa culture, sa musique originelle, ses arts.
De nombreux auteurs ont écrit sur la ville de Constantine et son histoire rapportant les mêmes événements, à l'exemple du moudjahid Mohamed Michati. Connaissez-vous ces auteurs ?
Certainement. Constantine est une ville culturelle qui a vu naitre de célèbres penseurs. Cette ville a également inspiré de nombreux romanciers et hommes de culture à l'image de l'imam Cheikh Abdelhamid Ibn Badis, Kateb Yacine, Malek Haddad, Tahar Ouattar, Rachid Boudjedra, Nourredine Saadi, Mohamed Michati.
Quelle importance revêt pour vous et pour la société en général, l'écriture d'une œuvre littéraire ?
L'œuvre littéraire est par définition une œuvre qui contribue à l'essor de la culture d'une société. Seulement, l'œuvre que j'ai écrite s'inscrit dans le registre historique. Le livre « la brèche et le rempart» est un travail littéraire sur la mémoire.
La lecture représente-t-elle un enseignement et un divertissement de choix. Quelle est votre appréciation de cette idée en votre qualité d'intellectuel et d'écrivain ?
La lecture publique est un exercice pratique pour élargir sa sphère de connaissance et apprendre à communiquer avec la société, une sorte de passerelle entre les citoyens.
En ce moment, vous êtes sur quel projet ?
Je compte poursuivre un deuxième et un troisième volumes de « La brèche et le rempart », une sorte de trilogie. Dans le premier roman, je raconte une période cruciale de l'histoire contemporaine de l'Algérie.
Le second roman retrace la période de l'indépendance jusqu'aux années 1980, l'époque de la désillusion, qui n'a pas pu répondre aux attentes du peuple algérien notamment en terme d'organisation sociale, économique et libération culturelle.
Le troisième récit va des années 1980 jusqu'à nos jours, une étape de notre histoire marquée par la décennie noire. A travers la restitution de ces trois époques, apparaît en filigrane l'évocation de l'air du temps.


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