Durant une semaine, la salle Ibn Zaydoun a abrité la projection du film turcs, quel bilan faites vous de cette manifestation ? Nous sommes satisfaits de cette première tentative qui s'avère réussie vu sa médiatisation. Nous avons observé un engouement du jeune public, les adolescents et les étudiants actuellement en vacances. Les gens ont tendance à amalgamer feuilleton turc et cinéma turc, pouvez vous nous en dire plus ? Les séries télévisées turques diffusées dans le monde en général et arabe en particulier ont créé un engouement sans précédent pour la Turquie, qui voit accroitre son audience. Seulement, il ne faut pas confondre cinéma et feuilleton turcs. On ne peut pas résumer le cinéma turc en des feuilletons à succès, avec leurs héros glamour, leurs héroïnes émancipées et leurs décors de rêve. Envisagez-vous un jumelage cinématographique algéro-turc ? L'ambassade de Turquie maintient d'abord la deuxième édition pour l'an prochain en consacrant probablement des thèmes et autres spécialités. Nous souhaitons concrétiser des projets ensemble. Un mot sur Istanbul, capitale européenne de la culture 2010 ? En effet, la Turquie est désignée «Istanbul, capitale européenne de la culture» en 2010. La métropole turque, qui espère accueillir de nombreux touristes étrangers, a élaboré un programme artistique étoffé à travers différentes activités culturelles. Nous comptons organiser dans trois mois à Alger des journées de la musique turque.