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« Le cinéma a besoin d'autres sources de financement »
Assad Si Hachimi. Commissaire du festival du film amazigh
Publié dans El Watan le 28 - 03 - 2010

Qu'apporte l'institutionnalisation du Festival du film amazigh pour le cinéma ?
Le festival a été institutionnalisé en décembre 2005, c'est un acquis important pour la promotion du cinéma national. C'est le premier festival de cinéma institutionnalisé en Algérie. On édite également la revue Assaru consacrée au cinéma. Le festival est à présent structuré.
Quelles sont les retombées de ce festival sur Tizi Ouzou et sa région ?
Elles sont positives, puisqu'un festival de cinéma provoque un déclic pour la relance du grand écran. La formation trouve une place importante, car nous avons ouvert des ateliers de formation pour les jeunes. A Tizi Ouzou, on compte relancer le cinéclub. Dans deux ans, le parc de salles de cinéma sera augmenté et l'ouverture de la cinémathèque est imminente à la salle le Mondial. Le théâtre régional Kateb Yacine sera doté de tous les équipements de projection modernes. Le festival compte poursuivre la même dynamique d'animation lancée cette année dans quelques communes de la wilaya.
Ne pensez-vous pas que le public non cinéphile a besoin d'être sensibilisé ?
D'abord, nous sommes en train de faire un travail de sensibilisation en direction de l'université de Tizi Ouzou, du secteur de l'éducation et même pour les enfants de villages comme ceux d'Aït Daoud. Des universitaires ont été sensibles à notre démarche et la note d'espoir est là. La question de l'organisation de ce festival est diversement appréciée. Certains ont relevé des confusions. Nous avons exploité tous les espaces existant à la maison de la culture où ont eu lieu des projections. Nous avons répondu au formidable engouement pour les prises en charge, et à l'avenir, on va imposer plus de rigueur. La priorité sera donnée aux animateurs du festival. Nous avons un budget à respecter et les 250 prises en charge ont été largement dépassées. Nous avons retenu toutes les critiques des festivaliers, des participants et des journalistes. Nous tiendrons compte de toutes ces observations pour la prochaine édition.
Certaines productions sont de mauvaise qualité. Les normes de sélection n'ont-elles pas été respectées ?
Dans ce festival, il y a eu douze films de qualité. Il faut savoir que notre défi est la projection de douze films de l'année. Ce sont des films faits avec peu de moyens. Le comité de sélection a retenu cette douzaine de films sur les 63 proposés. C'est vous dire qu'il y a de la rigueur. Si le public n'a pas bien apprécié, les membres du jury, par contre, ont eu une autre évaluation. Ces films recèlent sur le plan esthétique, textuel et technique de bonnes qualités.
Quand même, le prix du meilleur texte n'a pas été décerné...
Effectivement, il y a une crise du scénario. On prend conscience qu'il faut faire des efforts pour améliorer l'écriture du scénario. L'autre difficulté, est le manque de productions. Chaque année, nous avons des difficultés à alimenter notre programmation.
C'est pour cette raison qu'il n'y a pas de participants d'autres régions amazighes ?
Parmi les 63 films, on a eu des productions dans les autres variantes linguistiques amazighes. Il y en a en chenoui, en mozabite, en chaoui, mais elles n'ont pas été sélectionnées. Il y a eu du kabyle et le tarifit du Maroc. Mais, concernant la section panorama du festival, un film en chaoui a été présenté. Chaque année, nous sommes devant des défis, nous accompagnons des projets. J'estime que le mécénat doit jouer son rôle aussi dans le financement et s'impliquer davantage dans la production cinématographique.


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