Photo : Makine F. Le lancement du passeport biométrique commence à devenir une réalité en Algérie. En effet, la majorité des wilayas du pays ont commencé, depuis hier, la délivrance des formulaires pour le dossier de ce nouveau document de voyage dans les daïras pilotes. Les services des wilayas de Djelfa, Ghardaïa et Tamanrasset sont déjà prêts à recevoir les demandes. Contacté au téléphone, le wali de Djelfa Hamou Touhami nous a indiqué que «le passeport biométrique est devenu maintenant une réalité» et que la daira de Djelfa a été choisie pour entamer l'octroi de ces documents biométriques. Il a affirmé que son institution a pris toutes les mesures nécessaires pour le bon déroulement de cette opération. M. Hamou a indiqué que la wilaya instruit le personnel chargé de l'opération d'informer les citoyens de cette opération. A la fin de la matinée, une seule personne s'est présentée pour la demande de ce «fameux document de voyage». Du côté de Ghardaïa, le chef de cabinet du wali a affirmé que le nouveau service de passeport et carte nationale d'identité biométriques est opérationnel depuis ce dimanche au niveau de la daira de Ghardaïa. En tant que daïra pilote, le chef de cabinet a également fait savoir que cette daira s'est dotée des moyens informatiques adéquats tout en soulignant que la numérisation de l'état civil se fera de manière efficace. Ce responsable a affirmé qu'il y a des affiches d'orientation fixées au niveau de toutes les APC. La wilaya de Tamanrasset est également à pied d'œuvre pour la réussite de cette opération malgré son éloignement. Dans la perspective de généraliser cette opération, le chef de cabinet de cette wilaya a fait savoir que cette institution a déjà mis en place les équipements nécessaires et a formé l'ensemble du personnel des daïras du pays. «Nous souhaitons que l'ensemble des parties concernées par l'opération, y compris les services de Sûretés des daïras s'impliquent dans la procédure d'établissement de la carte d'identité nationale et le passeport biométriques», a-t-il dit. Notre interlocuteur a fait savoir qu'«avant même le lancement officiel de l'opération, les citoyens ont commencé à s'informer sur le port du «chèche» sur les photos d'identité». Il affirme que les Terguis ne posent pas de problèmes et sont «ouverts» à toutes les exigences de l'Administration et les recommandations de l'Organisation internationale de l'aviation civile.