On le savait depuis le temps : En littérature, la romancière Dalila-Hassaïn Daouadi, auteure d'une importante bibliographie (Essais, poésie, contes….) dont le fameux livre sur l'Emir Abdelkader et son univers mystique, n'est pas venue en dilettante. Si les coups d'éclats médiatiques n'ont jamais constitué son point fort, il faut bien admettre, que dans l'ombre, elle demeure très active. Preuve en est : l'ouverture toute récente, dans sa ville de toujours, Oran, de son café littéraire. Au grand bonheur, tant de ses lecteurs que celui de tous les passionnés des belles lettres. Baptisé "Tahar Djaout", il s'agit d'un haut lieu d'où les acteurs de la scène éditoriale sont inviter à traiter de toutes les questions liées au Roi Livre. « Pour nous, c'est maintenir cette bougie qui continue d'éclairer, malgré le vide (culturel) qui s'est progressivement installé, d'éclairer le paysage culturel de la ville" a déclaré à l'APS, Mme Hassan Daouadji. Il est prévu pour son "baptême", la programmation, dans les prochains jours d'une rencontre littéraire avec une pléiade d'hommes de Lettres, a-t-elle ajouté indiquant que de telles initiatives "ne peuvent que rehausser le prestige de la ville d'Oran, qui a toujours rayonné par la présence de ses intellectuels, ses hommes de culture, ses poètes et ses artistes". En attendant que l'ex-Palais des arts et de la culture (PACO), fermé pour travaux, soit de nouveau opérationnel, ce sont de nombreuses associations culturelles versées dans la poésie, la peinture et les arts plastiques qui sont en quête d'espaces culturels de proximité pour briser cette monotonie quotidienne.