Un incendie s'est déclaré dans un hangar de stockage de couches bébés dans la zone industrielle de Bou Ismail. Le feu n'a pu être maîtrisé qu'après l'intervention des pompiers qui aura duré huit heures. Un court circuit serait à l'origine de ce sinistre, selon les premiers éléments d'information. «Dieu merci, le feu a été circonscrit à temps et aucune victime n'est à déplorer sinon, à mon avis, toute la zone aurait été ravagée par les flammes». Quasiment, ce sont ces propos qui reviennent le plus dans les discussions que partagent les habitants de Bou Ismail, suite à un incendie qui s'était déclenché au milieu de la journée d'avant-hier dans un hangar de stockage de couches bébé, appartenant à un opérateur répondant aux initiales T.A, situé dans la zone d'activités industrielles de Bou Ismail. L'incendie avait frôlé la catastrophe, il aura fallu donc une intervention acharnée de huit heures pour que les pompiers viennent à bout des flammes. «Compte tenu de l'importance de l'incendie, et la nature très délicate de celui-ci, nous avons immédiatement affecté sur les lieux des équipes de trois unités à savoir de Bou Ismail, Koléa ainsi que celle de l'unité principale. En tout, nous avons mobilisé un effectif de trente trois agents, parmi eux six officiers et deux sous-officiers pour coordonner l'opération» fera savoir le lieutenant Michalikh de l'unité principale de Tipasa. Et d'ajouter : "Pour les besoins de l'opération, on a également acheminé sur place six camions, une ambulance et deux véhicules légers. C'est dire l'envergure de l'opération vu la gravité de l'incendie. Cependant, on ne déplore fort heureusement aucune victime». Il faut dire que la fumée noire qui s'échappait de l'incendie a effrayé tous les riverains. «La fumée a enveloppé par sa noirceur tout le ciel des hauteurs de Bou Ismail, même celui des localités environnantes» confie un habitant des quartiers alentours témoin de la scène. La frayeur des habitants résidant à proximité du lieu du sinistre a été accentuée par le risque que représentait l'incendie s'il venait à gagner les autres unités de production, notamment celle des produits pharmaceutiques. «Certes le risque était grand, d'autant plus que la matière qui a été consumée par les flammes était généralement en plastique. D'ailleurs, pour circonscrire le feu nous avons eu recours à la mousse carbonique» confiera un agent de la protection civile. A 21 h 00, l'heure de l'achèvement de l'opération, la protection civile a dressé un premier bilan. «Avant d'évoquer le bilan, nos premières conclusions indiquent que l'origine de l'incendie est un court circuit qui s'est déclenché dans le hangar. Cela étant, les feux ont détruit 20.000 cartons en plastique, 30.000 rouleaux et 200.000 sachets d'emballage de la même matière. Outre ces dégâts, la toiture du hangar soutenue par une armature métallique et qui couvrait une superficie de 1.600 m2 a été entièrement endommagée» dira à ce propos le lieutenant Michalikh. Et de poursuivre «même si nos équipes ont circonscris l'incendie à 21h00, ils sont restés sur les lieux jusqu'à minuit et ce pour prévenir tout risque».