Photo : Fouad S. Les Canaris, en recevant les Angolais, savaient que la partie n'allait guère être facile pour eux. Encore sous le choc de leur élimination en coupe d'Algérie, les Canaris n'ont pas réussi à déployer leurs ailes pour prendre la mesure de leur adversaire au cours de la première période de jeu. Une période au cours de laquelle ils ont fait preuve de nombreux ratages. Comme en témoigne aussi la mollesse de leurs essais qui ont fait l'affaire du gardien Lama qui s'était interposé avec brio sur ce coup de tête de Coulibaly, seule véritable action dangereuse des locaux au cours de la première mi-temps. D'ailleurs l'adversaire en question les a surpris par son jeu vif et surtout son déploiement sur le terrain mais qui restait tout de même peu percutant. Ce dont les Kabyles n'ont su profiter pour tenter de transpercer cette défense angolais bien regroupée tant leurs tentatives étaient vouées à l'échec. Ce qui n'avait pas manqué d'exaspérer et le banc et les gradins. Des gradins qui, à un moment, ont commencé à gronder et surtout à applaudir les actions des Angolais. Et dire que Geiger avait aligné un onze type carrément tourné vers l'offensive avec trois attaquants véritables (Hamiti, Aoudia, Segueur, épaulés par les latéraux Oussalah et Meftah. Le Suisse se privera même des services d'Echergui dans l'entrejeu sacrifié sur l'autel de l'offensive. Mais l'attaque restait stérile comme elle l'avait été quelques jours auparavant à Batna. Au point où les fans se sont posé la question de savoir si réellement il y avait des attaquants dans cette équipe. Tant ils ne comprenaient pas comment des attaquants racés pouvaient rater l'immanquable. La thèse de la chance ne tenait plus la route dans les gradins dépités. Il reste qu'un grossière erreur de placement de la défense visiteuse avait rendu des couleurs aux mines kabyles sur cette passe de Tedjar qui a trouvé seul Hamiti qui ne s'était pas fait prier pour ouvrir le score à la 52' A un moment où le doute s'était installé. Si bien que les Kabyles au lieu de marquer de leur sceau la victoire se sont mis à reculer et à douter de leurs capacités à marquer avec toutes ces occasions qui ne demandaient qu'à rentrer et qui était gâchées. Obligeant même Geiger à reconsidérer son schéma avec l'incorporation de Cherif El Ouzzani, un milieu récupérateur à la place d'un attaquant (Segueur) manière pour lui de préserver ne serait-ce que ce maigre acquis surtout que les Angolais sortaient de plus en plus de leur coquille. Mais des Angolais qui ont été quelque peu désarçonnés par la sortie prématurée de leur attaquant Santana-Carlos pour cumul de cartons alors qu'il restait cinq minutes à jouer. Une supériorité numérique mise à profit par les Kabyles pour faire le break dans les ultimes instants de la partie par Aoudia au grand soulagement de tous. Avec cette avance de deux buts ils s'ouvrent quelque peu les portes des poules en attendant le match retour où ils n'auront guère la partie facile mais la qualification à leur portée car cette équipe du Pétro-Athlético n'est guère une équipe à redouter.