Jusqu'au dernier jour, le salon régional de la communication a drainé une foule impressionnante avide de connaître tout ce qui se rapporte à l'information et la communication. Des étudiants en communication, en traduction ont tenu à s'informer des moindres détails sur la confection d'un journal. Alors que d'autres prenaient des photos sur le plateau de la station de télévision de Ouargla. Une manière d'immortaliser leur passage au salon. Des élèves des écoles primaires et des adhérents de l'association Min adjl el hayat que préside Oum Lokman, ont effectué aussi une virée au salon. Les habitués des médias et les lecteurs assidus ont replongé avec enchantement dans l'histoire à travers notamment les reliures de presse qui remontent dans le temps. Les changements opérés sur les appellations, les formats des journaux ou encore l'introduction de la couleur, des haltes dans l'histoire de la presse algérienne que les visiteurs des stands notamment, ceux d'El Moudjahid et Horizons ont découverts avec émotion. Cette rencontre avec les lecteurs est, pour les participants, « une occasion de connaître les préoccupations des citoyens et de promouvoir les médias que chacun de nous représente ». Pour le citoyen de cette région du sud, ce salon, deuxième du genre, après celui organisé en 2008, le replonge dans une ambiance festive et conviviale, rompant du coup, trois jours durant, avec la monotonie. « Depuis un certains temps, en raison des conditions difficiles qu'a traversées notre pays, on n'avait pas le loisir d'échanger des idées et préoccupations avec nos concitoyens du nord et les touristes étrangers. Les habitants du sud-ouest du pays vivaient presque en vase clos, surtout que les distances et la cherté du billet d'avion ont participé à ce manque de contact entre les hommes. Vous ne pourrez imaginer ce que cet espace de communication représente pour nous ». Au niveau des participants, c'est la satisfaction avec l'accomplissement du rôle d'informer et de répondre aux questions des visiteurs. Mais il y a aussi des insatisfaits. Les professionnels des médias ont regretté la non-programmation des conférences ou des rencontres-débat entre les participants afin « d'échanger des informations et des points de vue sur des thèmes divers », comme le mentionnera un journaliste de la radio locale. Rendez-vous est d'ores et déjà donné à Alger pour la tenue du salon national de la communication prévu le 3 mai.