Le gouvernement algérien a réaffirmé, hier, par la voix du ministre des Finances, concernant l'affaire Orascom-MTN, qu'il « s'agit là d'une entreprise de droit algérien donc elle doit obéir au droit et au règlement algériens ». C'est en ces termes que le premier argentier du pays a répondu, hier, aux questions des journalistes en marge de la séance plénière de l'APN. M. Djoudi tient à préciser que la relation entretenue par les autorités algériennes avec cette OTA (Djezzy) est identique aux autres partenaires économiques. Certifiant « que sans l'ombre d'un doute, l'Etat algérien va faire valoir son droit de préemption en cas de vente et ce en application aux lois algériennes ». « Il existe des éléments réglementaires à appliquer dans ce genre de situation. Toute transaction opérée sur des actifs en Algérie par des non-résidents donnerait lieu automatiquement à un paiement d'une plus-value de 20%. Cette possible configuration va permettre aussi le respect de la nouvelle loi algérienne en matière d'investissements étrangers qui oblige le partenaire étranger à céder au moins 51% du capital à des Algériens », explique M. Djoudi affirmant que la direction générale des impôts veillera à la stricte application des lois.