Dans le cadre de la mise en place du projet de la professionnalisation du football national, le championnat des divisions 1 et 2 pour l'échéance 2012, et les dernières mesures incitatives décidées par le président de la République sous forme d'aides variées et conséquentes aux clubs, le président de la fédération algérienne de football, Mohammed Raouraoua a convoqué, pour cette matinée (11h) tous les présidents des clubs des deux divisions pour une réunion de prise de contact mais néanmoins avec un ordre du jour portant sur le projet du passage obligatoire au professionnalisme. Un mode de gestion qui s'adapte aux exigences du football comme l'exige la FIFA fixant l'ultimatum de la mise en conformité pour la saison 2012. Le temps presse et l'Algérie risque de ne pas être au rendez-vous de la saison 2011-2012 même si des clubs tels que l'ESS, le MCA, l'USMA, la JSK ont planché déjà une sorte d'esquisse personnelle depuis quelques années. Aujourd'hui, avec les « reculs » de certains sponsors majeurs, ces clubs restent dans l'expectative quant à la vision future sur la méthode même si le club des hauts plateaux, l'ESS, a repris sa charpente qu'il a, d'ailleurs, présentée au ministre El Hachemi Djiar lors de sa visite, la semaine dernière, dans la wilaya de Sétif. Pour l'accélération du projet, il est utile de rappeler que la Fédération algérienne de football avec le retour de Raouraoua avait élaboré une ébauche, une mouture de cahier de charges, qui n'a pas fait l'unanimité chez les concernés dont beaucoup, les présidents, n'ont pas daigné se présenter aux différentes réunions relatives au projet du professionnalisme d'où le retard accumulé en matière de propositions et autres initiatives sur le thème. Le chapitre concernant l'exigence de faire évoluer en seniors des joueurs (- 20 ans) pour pour un temps de jeu de 450 minutes n'a pas été respecté par nombre de clubs. Que faire, dès lors, quand la FAF va édicter d'autres mesures ? Le sujet du professionnalisme reste, pour le cas de l'Algérie, très délicat à aborder et nécessite une réflexion par le consensus. Pour ce faire, Raouraoua n'invite pas les présidents mais les convoque pour la séance de travail de ce matin. C'est dire que la situation urge. Le football algérien a traîné longtemps dans le couloir du « social » par rapport à ce qui se fait au niveau des pays voisins (Tunisie, Egypte et même le Maroc).