Le mois de Ramadhan est arrivé, cette année, fidèle à son rendez-vous. Il nous vient cette fois-ci en Algérie et dans les autres régions du monde musulman en pleines grandes chaleurs écourtant du coup pour bon nombre d'entre nous des vacances méritées. Pour les étudiants, il leur aura évité une rentrée harassante ou des séances de rattrapage difficiles. Mais le Ramadhan reste encore pour nous tous le mois de piété, de solidarité entre toutes les couches de la population. Dans Son infinie miséricorde, Dieu par ce mois d'abstinence nous fait rappeler ce que doivent endurer les faibles, les sans-revenus, les indigents, ceux qui n'ont pas de quoi se nourrir pour mieux le remercier de nous avoir comblés de ses bienfaits. Mieux, cela nous incite à accomplir davantage de ces gestes qui nous rapprochent toujours de Lui. De Sa grâce. N'a-t-Il pas fait de ce mois exceptionnel celui de la révélation du Coran à son messager Mohamed (Qsssl). Le croyant devra en profiter pour absoudre ses péchés et redresser ses torts. Les Algériens seront, par la force des choses, contraints de faire des acrobaties pour essayer de joindre les deux bouts devant la cherté de la vie et l'avènement du Ramadhan synonyme de grandes dépenses avec une autre source supplémentaire, la rentrée scolaire. Cela les incite à privilégier le vrai sens du Ramadhan qui signifie avant tout une abstinence et une résistance à la tendance à l'excès et non pas assouvir ses penchants boulimiques. En fait, le Ramadhan, c'est le moment où l'on renoue le plus avec le bien en s'écartant du mal, réhabilitant les valeurs de solidarité, du travail, du respect de son prochain. Chez les Algériens, on l'a vu, ces choses-là sont loin d'être de simples vœux tant elles se vérifient durant ce mois sacré amplement, au quotidien, et plus qu'en d'autres périodes de l'année, dans les centres de solidarité du Croissant rouge, les restaurants, des entreprises et des associations, les mosquées, etc.