Photo : Lylia M. L'identification et l'analyse des besoins sociaux afin de débourser les aides de l'Etat d'une manière rationnelle constituent la pierre angulaire de la feuille de route que compte appliquer le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger. Pour cela, des journées de formation ont été lancées hier au profit des 48 directeurs de l'action sociale (DAS). Le lancement de cette mise à niveau de trois jours s'est déroulé en présence du premier responsable du secteur, Djamel Ould Abbès. Le ministre a, dans son allocution, annoncé que « cette session n'est pas pour vous caresser dans le sens du poil. Il est temps de créer l'harmonie et le ciblage des actions. Des lacunes subsistent, des dépassements ont été relevés, il est primordial de revoir les listes des bénéficiaires des différentes aides et mener à bon escient les mesures d'appoint destinées aux différentes catégories sociales », dira-t-il. La prise en charge de la femme est également un autre créneau auquel le ministère de la Solidarité veut accorder la part du lion. « Si on arrive à stabiliser la mère qui constitue le maillon fort de la cellule familiale, ceci nous permet de stabiliser la société », a expliqué le ministre. La révision des listes des personnes à prendre en charge (IMC, autistes, autres handicapés, personnes âgées, familles victimes du terrorisme, femmes violentées, mères célibataires) a nécessité la mise en place d'un logiciel qui a défini 157 000 familles démunies, non assurés sociaux. L'analyse des besoins sociaux est un outil qui porte en soi des méthodes, des démarches pour atteindre les objectifs du secteur. A ce sujet, le Secrétaire Général du ministère, Bouchnak a en présentant le schéma directeur visant la refonte de la prise en charge des différentes catégories sociales, exhorté les DAS à une meilleure implication et un meilleur ciblage des personnes par le biais d'enquêtes. Comme il a appelé à une meilleure communication et information sur le numéro vert (1527) mis en place au profit des femmes victimes de violence. « Ce lien téléphonique existe mais les appels restent minimes », affirmera M. Bouchnak, tout confirmant le lancement prochain d'une enquête nationale sur le handicap en Algérie. Comme il a convié les DAS à finaliser, cette année, la construction et l'occupation de la maison des associations.