Résumé de la 5e partie n Quand la foule se rapproche, Red les repousse car son équipe doit procéder à une manœuvre très délicate et dangereuse... Ce n'est pas fini. Cela ne fait que commencer. Ce fichu gaz part toujours et, à la moindre tempête du désert, il risque de s'enflammer. Maintenant, il va falloir le maîtriser et cela va être beaucoup plus dur ! Effectivement, c'est loin d'être la victoire. En fait, on en est revenu à la situation de départ : une fuite de gaz monstrueuse menaçant à tout instant d'exploser. Pour fermer le puits GT 2, la compagnie a fait fabriquer une nouvelle tête de captage. Il faut à présent la placer sur le tube de forage et c'est l'équipe de Red Adair qui est chargée de ce travail aussi délicat que dangereux. Le tube a été déchiqueté par l'explosion. Pour que la tête s'emboîte, il faut que la coupure soit parfaite-ment lisse. Pas question d'attaquer à la scie électrique, la moindre étincelle provoquerait une explosion. Il faut le faire à la scie manuelle sous un arrosage d'eau. Sous la direction de leur patron et de ses deux adjoints, les ouvriers de la Red Adair Company œuvrent pendant des jours, conscients qu'à la moindre erreur de leur part ils seront tous pulvérisés. Mais tout se passe bien, la coupure est rendue parfaitement lisse et on peut amener la tête de captage. Encore une fois, il s'agit d'une opération très délicate. Les hommes sont obligés de travailler avec des outils en laiton pour éviter que les chocs acier contre acier ne fassent des étincelles. La tête elle-même et ses diverses composantes représentent un poids de huit tonnes. Il faut amener l'ensemble à la main car il n'est pas question d'utiliser une grue ou un engin quelconque. Tout a donc lieu comme du temps de la construction des pyramides ou des cathédrales. Le matériel est amené sur des chariots tirés à la main par des cordes et la lourde tête de captage est hissée, puis mise en place à l'aide de palans actionnés à bout de bras. Il y a un court moment où le gaz, ne pouvant plus s'échapper en hauteur, part horizontalement, renversant plusieurs personnes, dont Red Adair lui-même, mais les boulons sont posés et verrouillés. Cette fois, c'est fini et bien fini. C'est la victoire ! Red Adair s'approche alors de Coots Matthews, le colosse aux yeux bleus, qui, pendant toute la durée des opérations, n'a cessé de garder au coin des lèvres son mégot de cigare éteint. Il lui tape sur l'épaule et sort de sa poche un briquet : — Du feu, Coots ?