Résumé de la 4e partie n Devant 500 personnes Red Adair et ses 2 collaborateurs sont prêts à l'assaut final sur un tracteur géant et avec de la dynamite... L'engin avance très lentement. A cinquante mètres de la flamme, il s'arrête. Red Adair saute à terre tandis que les deux autres restent aux commandes, l'un du tracteur, l'autre de la flèche. Il va les guider pour la manœuvre, le tout dans une chaleur d'enfer, dans un vacarme intenable et sous le déluge. Mètre par mètre, l'engin s'avance. A présent, il s'immobilise, tandis que la flèche progresse doucement vers le point d'explosion. Adair a calculé qu'il doit être à dix mètres du sol et à trente centimètres du jet de gaz qui, à cet endroit, n'est pas encore en feu. La précision est indispensable. L'expérience a prouvé qu'une erreur de dix centimètres à gauche ou à droite peut être fatale : la flamme ne s'éteint pas ou alors elle se rallume aussitôt. Le tonneau sur lequel se concentrent les jets de plusieurs lances chauffe de plus en plus. Malgré l'amiante et l'eau, il risque d'exploser à tout instant sous l'effet de la chaleur et tout serait à recommencer. Toujours obéissant aux gestes d'Adair, Boots Hansen, qui manœuvre la flèche, l'amène à l'endroit voulu. Red fait un dernier signe et tous les trois, abandonnant leur poste, courent se réfugier vers la tranchée qui a été aménagée à deux cents mètres de l'incendie. C'est là que se trouve la commande de mise à feu. Ils s'aplatissent. Red Adair enfonce la poignée. Dans le vacarme de l'incendie, la détonation s'entend à peine. C'est tout juste un petit claquement sec. Ils sortent de leur abri. On ne voit rien, la fumée est énorme, eux ils savent que c'est gagné. Le bruit d'enfer de l'incendie a cessé, il a été remplacé par un sifflement caractéristique : celui du gaz qui s'échappe. Il fuit toujours, mais ne brûle plus. Les personnes présentes, autorités, employés de la compagnie et journalistes, se précipitent pour entourer les trois héros et les féliciter. Mais Red Adair les repousse avec un ton bourru : — Ce n'est pas fini. Cela ne fait que commencer. Ce fichu gaz part toujours et, à la moindre tempête du désert, il risque de s'enflammer. Maintenant, il va falloir le maîtriser et cela va être beaucoup plus dur ! Effectivement, c'est loin d'être la victoire. En fait, on en est revenu à la situation de départ : une fuite de gaz monstrueuse menaçant à tout instant d'exploser. Pour fermer le puits GT 2, la compagnie a fait fabriquer une nouvelle tête de captage. Il faut à présent la placer sur le tube de forage et c'est l'équipe de Red Adair qui est chargée de ce travail aussi délicat que dangereux. (à suivre...)