Résumé de la 45e partie n Yamina, la mère de Malika, est irritée contre la mère et la cousine de son gendre. Elle veut rejoindre le plus rapidement possible le bungalow que son mari a loué. Le lendemain, Zoulikha fait mine de retenir Yamina et Mahieddine. — restez encore un peu, avec nous ! — non, nous avons loué un pavillon, répond Yamina, il serait dommage de ne pas en profiter ! Mahieddine sourit. — En revanche, tu peux nous accompagner ! — moi ? Oh, non, ce n'est pas pour moi ce genre de choses… Mes filles, Nadia et Yacina, seraient peut-être intéressées… Mahieddine allait faire la proposition de les emmener, mais Yamina répond, vertement. — ce sera pour une autre fois ! Malika, témoin de la scène, ne dit rien. Heureusement que Nadir, parti chercher la voiture, n'était pas là. Mais sa belle-mère ne manquera pas de le lui rapporter. Encore une autre raison de brouille… Mahieddine chuchote à sa femme. — tu n'aurais pas dû lui répondre de la sorte… — tu veux que je m'embarrasse de ses chipies de filles ? Elles ne sont même pas venues nous saluer, hier… Et puis, je veux être seule avec ma fille ! — tais-toi, Nadir arrive ! On charge les bagages dans la malle. — au revoir, dit Zoulikha, faites un bon voyage… Et elle ajoute. — téléphonez-nous, quand vous serez à Paris ! Mahieddine regarde Yamina. Nadir est gêné. Sa mère vient de signifier là, à ses beaux-parents, qu'elle ne veut pas les revoir chez elle ! Malika, elle, reste interdite. Yamina, elle, est furieuse. — qu'attendons-nous pour partir ? Elle ouvre la portière arrière et s'y engouffre. Mahieddine est confus. Il se retourne vers Zoulikha. — bon, nous partons… — bon voyage, répète-t-elle. — je voudrais te remercier pour ton hospitalité… — ce n'est rien ! Nadir, lui, est consterné : sa mère vient de renvoyer ses beaux-parents ! Au moment de démarrer, Zoulikha tente de se rattraper. — venez nous voir, avant de rentrer ! Yamina répond. — nous rentrons ! Elle n'a même pas un regard pour elle. Ni Nadir ni Malika ne disent rien. Mahieddine tente de dérider la situation, voire de plaisanter, mais il n'y parvient pas. Comme personne ne lui répond, il préfère se taire. (à suivre...)