A la veille de son deuxième match dans cette Coupe des Confédérations, la sélection espagnole ne s'enflamme pas après sa démonstration face à la Nouvelle- Zélande (5-0) et se méfie de l'Irak, champion d'Asie. L'Espagne a réussi ses débuts pour sa première participation à la Coupe des Confédérations. C'est le moins que l'on puisse dire. La sélection de Vicente del Bosque, championne d'Europe l'été dernier, a poursuivi sa série de onze victoires consécutives et surtout de 33 matchs sans la moindre défaite, à deux seulement du record mondial du Brésil, en atomisant la Nouvelle-Zélande (5-0). Malgré ce probant résultat, le sélectionneur de la Furia Roja et ancien entraîneur du Real Madrid ne versait pas dans l'euphorie à l'issue de la rencontre : «On a gagné, mais tout n'a pas été parfait. En seconde période, on a levé un peu le pied, parce que le match était déséquilibré. Face à l'Irak sera une toute autre paire de manches.» Un sentiment partagé par les membres de la Seleccion. A commencer par le relayeur de Liverpool, courtisé par le Real Madrid, Xabi Alonso. «Après le conflit qu'il ont enduré pendant autant de temps, c'est formidable que les Irakiens aient pu redresser aussi vite la pente. Ils sont champions d'Asie, c'est magnifique (...) Ce matin, nous avons regardé une vidéo de leur match contre l'Afrique du Sud (0-0). Ils jouent en bloc et sont très compacts. Ce match ne sera pas une partie de plaisir. Comme face à la Nouvelle-Zélande, il sera important de marquer rapidement», a expliqué l'ancien sociétaire de la Real Sociedad lors de la conférence de presse d'avant-match au Free-State-Stadium. Dans l'autre match, les Bafana Bafana tenteront de ne pas décevoir une nouvelle fois leur public face à la Nouvelle-Zélande. En cas de victoire aujourd'hui devant les New Zélandais, et une défaite de l'Irak face à l'Espagne, l'Afrique du Sud sera propulsée à la seconde position. La Fifa rejette la plainte de l'Egypte La Fédération internationale de football (Fifa) a rejeté mardi la plainte de la Fédération égyptienne au sujet du penalty sifflé en faveur du Brésil contre l'Egypte en match de la Coupe des Confédérations-2009 (4-3 pour le Brésil), a annoncé hier la Fifa. La décision de l'arbitre anglais Howard Webb «provient d'un travail d'équipe entre l'arbitre principal et son premier assistant, Mike Mullarkey, qui a confirmé à l'arbitre qu'il avait clairement vu la main», est-il écrit dans un communiqué. «La Fifa a analysé la décision par tous les moyens à sa disposition, y compris le rapport de l'arbitre, ainsi que les déclarations complémentaires qu'il a fournies à la demande de la Fifa», est-il précisé. Les Egyptiens contestaient «le procédé», avait expliqué lundi après le match le sélectionneur adjoint de l'Egypte, Chawki Gharib, estimant que la vidéo avait aidé l'arbitre, alors qu'elle est proscrite par la Fifa. «C'est très étrange, avait dit Gharib : l'arbitre a sifflé un corner, l'assistant aussi, la décision est venue du quatrième arbitre (l'Australien Matthew Cream, ndlr), qui est devant un écran de télévision.» M. Webb avait sifflé un penalty à la 89e minute à la suite d'une main d'Al-Muhamadi. Kakà a transformé ce penalty décisif qui a donné la victoire au Brésil à la dernière minute du match.