Résumé de la 98e partie n Le frère d'Andrew Helgelein, le dernier mari de Belle Gurness, affirme que son frère a disparu. j'ai compris, continue-t-il, que cette femme, qu'il a connue par une annonce matrimoniale, était intéressée par son argent. — comment le saviez-vous ? — il m'a montré ses lettres. Elle l'incitait à retirer son argent et à venir la rejoindre… Et comme je vous l'ai dit, il a vidé son compte et il est parti la rejoindre… A mon avis, le corps de l'homme qu'on a trouvé est le sien ! — on ne peut pas le prouver ! — Mon frère n'aurait pas disparu de la sorte… sans m'avertir… Nous étions très attachés, il m'aurait fait part de ses intention ! Je suis sûr qu'il a été tué, sans doute par cette femme qui voulait son argent ! — il faut attendre la fin de l'enquête pour le soutenir ! L'argument du shérif ne convainc pas Helgelein qui décide de faire sa propre enquête. Il a lu dans la presse qu'on a retrouvé dans les décombres des objets divers… Il se dit que, peut-être, il pourrait reconnaître des objets ayant appartenu à son frère… Il interroge les hommes chargés de fouiller les décombres, Joe Maxson et Daniel Hutson. Joe a travaillé pour Belle, il est donc au courant de ce qu'elle a fait, notamment à la période où son frère était dans la ferme. — peut-être que vous pouvez me renseigner. Est-ce que Belle a creusé un trou, pour y enterrer des détritus, par exemple. Maxson réfléchit. — je crois que oui… — vous pouvez m'y conduire ? L'homme le conduit dans une fosse à ordures, près de l'enclos des cochons. — Belle Gurness y a enterré de vieilles chaussures, des boîtes de fer blanc, des os de cochon… de vieux objets… — donnez-moi votre pelle ! Il prend la pelle et commence à creuser. — on va vous donner un coup de main ! disent les deux hommes. Ensemble, ils se mettent à creuser la fosse. Ils dégagent des bottes, des cageots, des objets divers… puis, ils sont arrêtés par une odeur nauséabonde. — mettons nos mouchoirs sur nos bouches ! Les pelles ont mis au jour un paquet recouvert d'une toile cirée et des sacs de jute. Ils se regardent. — j'ouvre, dit Alse Helgelein. Il ouvre le paquet et recule. C'est un corps humain décomposé. Il se baisse et pousse un cri. — C'est Andrew, mon frère… Le cadavre a été démembré et les restes ont été emballés dans des sacs de jute. — C'est monstrueux. Le shérif est appelé. Les journalistes arrivent… Désormais, on ne peut plus cacher l'affaire Gurness (à suivre...)