Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a démenti, hier, avoir l'intention de vendre sa somptueuse villa de Sardaigne où des fêtes avec de jolies femmes lui valent de voir sa vie privée étalée à la une des journaux, ternissant lourdement son image. «Je ne vends pas la villa Certosa», a déclaré Berlusconi. Plusieurs quotidiens ont affirmé hier que le Cavaliere songeait à vendre cette propriété, après la publication de photographies sur l'une des fêtes organisées dans cette villa ou celles d'un yacht transportant plusieurs jeunes femmes qui y étaient invitées. «Ils me l'ont violée (l'intimité de la villa). C'est comme si des voleurs y étaient entrés», aurait-il confié. Selon la presse italienne, le prix de la villa serait de l'ordre de 200 millions d'euros. La publication des photographies de l'une de ces fêtes a été interdite par la justice en Italie, mais certains clichés où l'on voit deux filles bronzant les seins nus en maillot string ainsi qu'un homme complètement nu ont été publiés par le quotidien espagnol de gauche El Pais. Une nouvelle affaire a éclaté la semaine dernière avec les déclarations de plusieurs jeunes femmes qui affirment avoir été payées pour participer à des fêtes dans les propriétés du Cavaliere, à Rome et en Sardaigne, par un entrepreneur de Bari (sud), sous enquête de la justice pour corruption.