Alors que la plupart de ses collègues vont profiter des trois semaines qui séparent le Grand Prix de Grande-Bretagne de celui d'Allemagne pour prendre quelques jours de congé, Mark Webber va retourner sur le billard d'un chirurgien. A la suite de son accident de cet hiver, alors qu'il participait à une course cycliste caritative, les chirurgiens ont posé des éléments métalliques dans la jambe du pilote australien afin d'accélérer la consolidation du tibia de sa jambe droite. Il est temps maintenant d'enlever tout cela... «On va me retirer les deux vis qui se trouvent à la base de mon tibia. L'os est désormais suffisamment consolidé et il faut donc les retirer. C'est une très bonne nouvelle! Ce n'est pas une opération particulièrement délicate, une anesthésie locale suffit», explique Webber. Cette mésaventure n'a pas refroidi la passion que Mark Webber a pour le vélo puisque dès dimanche prochain, il devrait assister à la manche britannique du Championnat du monde de Superbikes sur le circuit de Donington. «Je roule à vélo depuis plus longtemps que dans des voitures de course. J'attends donc ce moment avec impatience», ajoute Mark Webber. Toro Rosso voit le bout du tunnel l La Red Bull RB5 a dominé le Grand Prix de Grande-Bretagne, mais la Toro Rosso STR4 n'a pas réussi à quitter le fond du classement. Et pourtant, ces deux monoplaces sont très semblables... Très semblables, mais pas identiques. «Nous avons un moteur, des suspensions et un système de refroidissement différents par rapport à l'équipe Red Bull», explique Sébastien Buemi dans les colonnes de Auto Motor und Sport. La STR4 a aussi un très grand retard dans le domaine de l'aérodynamique. C'est par exemple la seule monoplace du plateau qui n'a pas encore reçu son double diffuseur. «Nous avons ce que nous avons et il nous faut faire de notre mieux jusqu'à ce que le nouveau diffuseur arrive», déclare Sébastien Bourdais. Ce diffuseur et d'autres nouveaux éléments aérodynamiques ne seront pas encore prêts pour le Grand Prix d'Allemagne (du 10 au 12 juillet). «Nous souffrons d'un manque de nouveautés aérodynamiques - avoue Franz Tost, le directeur de Toro Rosso - Nous les aurons pour le Grand Prix de Hongrie et j'espère que cela nous ramènera à l'avant du peloton de chasse.»