Résumé de la 60e partie n C'est la grande confrontation. Aïssa et sa femme, Nadir, sa mère et ses sœurs, les parents de Malika sont là. On envoie chercher la cousine Djazia et sa fille. Quelques instants après, Nadia revient, sans Djazia. — pourquoi ne vient-elle pas ? demande Nadir, irrité. — elle dit qu'elle est malade… — et sa fille ? — elle s'occupe d'elle. — tu lui as dit qu'il y a une réunion de famille et que sa présence est indispensable ? — oui, mais elle dit qu'elle ne peut pas… Nadir se lève. — c'est ce que nous allons voir… Il quitte la pièce et monte chez Djazia. La porte de l'appartement est fermée. Il frappe avec violence. — qui est-là ? demande une voix apeurée. — c'est moi, ouvre… Il se passe un moment avant que la porte ne s'ouvre. Souad, tremblante, montre sa mère, couchée, la couverture remontée jusqu'au cou. — maman est malade… — ah, bon ? Sans ménagement, il retire la couverture. — tu te mets au lit tout habillée, maintenant ? Elle se lève, honteuse. — viens, nous avons besoin de toi… Elle le suit, sans dire un mot, jusqu'au salon. — prenez place, dit Nadir à Djazia et à Souad. Puis, il prend la parole. — maintenant nous pouvons commencer… Il se retourne vers sa sœur. — Raconte-nous ce qui s'est passé ! Yacina baisse les yeux. — nous nous sommes querellées… Nadir pointe l'index vers elle. — pourquoi ne dis-tu pas que tu l'as provoquée ? Yacina déglutie. — nous nous sommes querellées… Elle m'a dit des paroles désagréables… elle m'a traitée de vieille fille ! Djazia intervient. — oui, je l'ai entendue ! Souad renchérit. — oui, oui, moi aussi je l'ai entendue ! — taisez-vous toutes les deux… Personne ne vous demande de parler… Mais ne craignez rien, votre tour viendra ! La mère et la fille baissent les yeux, honteuses. (à suivre...)